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Flash-back à Vitry
Skander Kali   Abreuvons nos sillons
Rouergue - La Brune 2008 /  15 € - 98.25 ffr. / 172 pages
ISBN : 978-2-84156-932-8
FORMAT : 14,0cm x 20,5cm
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Nous sommes en plein été, dans le centre pénitencier de Notre-Dame : la mutinerie gronde. Les prisonniers crèvent dans ce taudis puant, alors on détruit tout sur son passage, un cri contre cette société aveugle. Il y a du sang aussi, car on tue, on torture. Cissé regarde presque interdit la colère des hommes. Autour de lui, le cadavre du directeur et celui de son codétenu, il attend son exécution imbécile, mais peu importe, toute sa vie n’était qu’un assemblage de désillusions.

Flash-back à Vitry, Cissé est collégien. La glandouille, il connaît bien. Seule la présence de Mademoiselle Baudricourt, dont il est secrètement amoureux, le motive. Il rêve de baisers volés, avec insouciance. Mais le rêve a-t-il sa place dans le paysage grisâtre des barres HLM, n’est-il pas conditionné pour Notre-Dame ? Cissé est avant tout un innocent, car la naïveté est son délit. Il ne devine pas la brutalité du monde, il la regarde sans comprendre, sans juger.

Que le monde Skander Kali est sombre ! Par ce portrait de Cissé, il dessine une banlieue sans vie, peuplée d’âmes vouées à la perdition. Car il n’y a pas de place pour eux dans la société qui préfère les envoyer loin des regards. Cette vision si tranchée dérange par sa facilité, et l’écriture en pointillé si peu soutenue parachève ce sentiment de vide, vide de sens, vide de texture.

Roman dépressif à souhait, Abreuvons nos sillons n’interpelle pas, il agace par son ton trop noir. Un premier roman plein de maladresses, qui manque cruellement de discernement, de couleurs et d’intensité.


Catherine Martinez-Scherrer
( Mis en ligne le 20/06/2008 )
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