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Littérature -> Policier & suspense |
| Alex Barclay Darkhouse Michel Lafon 2006 / 22.00 € - 144.1 ffr. / 368 pages ISBN : 2-7499-0400-5 FORMAT : 15,5x23,5 cm
Traduit de l'anglais (irlandais) par Edith Ochs Imprimer
Traumatisé par une prise dotages qui a viré au cauchemar, linspecteur Joe Lucchesi quitte New York pour lIrlande, en compagnie de sa femme et de son fils adolescent. Loin du bruit et de la fureur, Joe reprend goût à la vie dans le petit village de Waterford, où tout le monde se connaît. Ses journées sont rythmées par le bricolage, les avancées professionnelles de son épouse, qui réalise un reportage de décoration pour un magazine américain, et lapéro chez Ed Danaher. Jusquau jour où le passé de Joe le rattrape brutalement. La petite amie de son fils est retrouvée assassinée, et un psychopathe débarque sur lîle pour se venger. Lintrigue classique se déroule alors, avec son lot de rebondissements, denquêtes et de fausses pistes.
Placardé sur des affiches publicitaires depuis le début de lannée, le « phénomène » Alex Barclay ne passe pas inaperçue. Une jolie jeune femme irlandaise, au prénom ambigu, qui se lance dans le roman policier, voilà autant datouts éditoriaux pour monter un plan marketing imparable. Chose faite (et bien faite) par les éditions Michel Lafon : couverture mystérieuse, base-line prometteuse « Son fils lui ment. Sa femme lui ment. Et un tueur lattend au tournant » -, et critiques élogieuses en quatrième de couverture. Comme au temps des débuts de Patricia Cornwell, on frémit daise à lidée de faire connaissance avec une nouvelle reine du thriller. Las ! Si les premières pages de Darkhouse peuvent donner le change style net et tranchant, personnages complexes aux zones dombre avérées, flash-back terrifiants , la suite fait penser à un ballon de baudruche qui se dégonflerait soudainement. En effet, Darkhouse senfonce rapidement dans une intrigue pataude et convenue, alourdie par le foisonnement de personnages secondaires quon a bien du mal à se remémorer. Le psychopathe traîne tellement de casseroles quon finirait presque par ladopter chez soi, et le héros est aussi transparent quun pack de Volvic. Rapidement épuisé par ce pavé indigeste, on finit par accélérer la lecture et soupirer daise quand lassassin est découvert. Ruth Rendell et Patricia Cornwell peuvent dormir tranquilles.
Caroline Bee ( Mis en ligne le 20/03/2006 ) Imprimer | | |
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