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La messe est dite
Martin Page   La Disparition de Paris et sa renaissance en Afrique
Seuil - Points 2011 /  6 € - 39.3 ffr. / 221 pages
ISBN : 978-2-7578-2164-0
FORMAT : 11cm x 18cm

Première publication en janvier 2010 (L'Olivier)
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Étrange entreprise que celle de Martin Page dans ce roman. Comme s’il tentait de nous démontrer que malgré ses faiblesses, ses préjugés ou ce qu’il donne à voir de sa vie, un individu peut s’attacher à faire le bien et à se dépasser.

Mathias aime Paris, vit pour Paris. Depuis une douzaine d’années, son métier est d’écrire pour le maire les discours que celui-ci prononcera lors d’une création de crèche ou pour des travaux de voirie. Sa vie change le jour où une riche femme d’affaires africaine se fait matraquer par erreur par un policier en plein Barbès. Le maire lui demande de suivre de près l’affaire et de s’attacher à la personne même de l’agressée, Fata Okoumi, afin de trouver au mieux le moyen de réparer l’offense. Sans vraiment se reconnaître, mais comme enivré, Mathias quitte sa stature modeste d’homme de l’ombre pour passer à l’action. Et quand Fata Okoumi émet le vœu de faire disparaître Paris, Mathias tente de donner un sens à cette énigmatique et tragique assertion que l’auteur ne peut plus commenter, étant tombée dans un coma profond.

C’est sans doute une histoire insensée que l’on attendait au détour de ce livre et finalement, l’idée de départ l’aurait méritée. Mais très vite, l’intrigue semble n’être plus qu’un alibi au service d’une déclaration assez naïve et consensuelle dans laquelle on n’échappe guère au cliché : certains policiers sont racistes, la France demeure coupable de sa politique colonisatrice, le maire de Paris travaille beaucoup pour sa ville, certains hommes de 40 ans connaissent des difficultés à s’engager en amour… Au final, on aura sans doute beaucoup espéré mais assez peu appris.


Amélie Bruneau
( Mis en ligne le 09/02/2011 )
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