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The Big Land
Laurent Seksik   La Légende des fils
J'ai lu 2013 /  6,70 € - 43.89 ffr. / 247 pages
ISBN :  978-2-290-05524-3
FORMAT : 11,0 cm × 17,8 cm

Première publication en août 2011 (Flammarion)
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C'est un beau conte du Grand Ouest que propose Laurent Seksik, une histoire poignante qui dit aussi "les splendeurs simples de l'Amérique" (p.45).

L'histoire d'un jeune Œdipe de l'Arizona, né dans l'Amérique de l'hyperpuissance : John F. Kennedy est au pouvoir, on parle de marcher sur la Lune, et les paysage démesurés et ocres de son état font rêver notre jeune homme autant que le scintillement des étoiles. Il s'appelle Scott Hartford. Il idolâtre sa mère et hait tout autant son père, vétéran revenu boiteux des plages de Normandie. Et violent, aigri, terriblement atrabilaire. Au point pour Scott de vouloir fuir, au point de vouloir en finir avec ce géniteur source de peur et de tristesse. Le roman s'ouvre d'ailleurs sur l’œil d'un révolver pointé par Scott sur ce dernier...

Mais Scott est un poète, timoré comme le sont les rêveurs. Un événement fatal seul pourrait changer cette existence. Et ce moment arrive, qui chamboule tout...

Laurent Seksik sait planter en peu de mots des personnages, des rôles archétypes, comme savent le faire les romanciers américains, sur les pas de qui l'auteur français met ses pas : l'enfant victime de sa foi et de ses cauchemars, la mère sainte, sanctifiée tout du moins par son fils, le père sacrifié au combat, quand bien même il y a survécu. Mais aussi la serveuse du ''diner'' local, au sein généreux, hâbleuse, extravertie. Le cousin Mike, un peu taré comme le sont tous les Hartford, mais gentil quand même. Et ces paysages qu'on croirait sortis d'une Bible, immenses, splendeurs telluriques, théâtre approprié pour les tragédies qui s'y lovent.

On peut reprocher au roman sa structure bancale, une certaine arythmie autour de l'événement par lequel tout se redessine, un tic aussi, consistant à trop étirer les phrases, trop souvent. Mais l'art de dire est là. Laurent Seksik raconte et l'on se laissera raconter cette belle histoire triste qui parle aussi de mustangs suicidaires.


Thomas Roman
( Mis en ligne le 25/11/2013 )
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