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Poches -> Littérature |
| Alexander McCall Smith De l’importance d’avoir sept ans 10/18 2015 / 8.10 € - 53.06 ffr. / 360 pages ISBN : 978-2-264-05933-8 FORMAT : 10,8 cm × 17,8 cm
Nadège de Peganov (Traducteur) Imprimer
Les fidèles lecteurs des chroniques du 44 Scotland Street se réjouiront et les autres peuvent lire ce livre indépendamment des précédents. Alexander McCall Smith y poursuit ses chroniques dEdimbourg : on y retrouve tous ces personnages qui, dune façon ou dune autre, sont à un moment crucial de leur vie : Matthew et Elspeth, désormais mariés, apprennent quils attendent des triplés. La nouvelle est rude et exige des décisions adaptées, comme par exemple déménager. Bruce et Lizzie coulent des jours heureux ou
à peu près. Bruce demeure le personnage insupportable dégocentrisme et de bêtise additionnés que connaissent les familiers du 44 Scotland Street. Angus et Domenica, eux aussi, sont à la veille dun changement radical de leur vie qui se déploiera dans les toutes dernières pages. Big Lou est seule, ce qui nest pas plus mal pour elle, tout comme Pat.
Le héros surdoué, Bertie, est toujours tyrannisé par Irène son horrible mère pleine de certitudes sur la façon délever un enfant selon les principes de Mélanie Klein. Toujours coincé entre les «amis» imposés : Olive, Irène en miniature, et Tofu dont le sport préféré est de cracher sur tous, au sens propre du terme. Pourtant, pour Bertie, de timides lueurs despoir apparaissent : son petit frère Ulysse ne supporte pas leur mère, son père Stuart exprime quelques velléités dindépendance pour lui et ses fils. Peut-être que lorsque Bertie atteindra ses sept ans tout changera ? Peut-être pourra-t-il participer seul au camp de louveteaux ? Lespoir est toujours permis
On a également la réponse à quelques questions restées en suspens dans les tomes précédents, par exemple le destin des six chiots de Cyril, ou encore la preuve que Stuart nest pas le père biologique dUlysse (ce que Bertie, en toute innocence, avait pressenti depuis le début
).
Alexander McCall Smith conserve son ton alerte pour conter avec humour ces petits riens du quotidien dans la société aisée dEdimbourg, et dresser des portraits hauts en couleurs. Comme pour les volumes précédents le titre est un clin dil à un texte connu, ici LImportance dêtre constant dOscar Wilde. On attend la traduction en français du dernier opus : Bertie Plays The Blues (paru le 18 juillet 2011).
Marie-Paule Caire ( Mis en ligne le 15/04/2015 ) Imprimer
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