L'actualité du livre Samedi 20 avril 2024
  
 
     
Le Livre
Poches  ->  
Littérature
Essais & documents
Histoire
Policier & suspense
Science-fiction

Notre équipe
Littérature
Essais & documents
Philosophie
Histoire & Sciences sociales
Beaux arts / Beaux livres
Bande dessinée
Jeunesse
Art de vivre
Sciences, écologie & Médecine
Rayon gay & lesbien
Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un auteur
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Poches  ->  Littérature  
 

Secrets de femmes
Christine Orban   La Mélancolie du dimanche
Le Livre de Poche 2006 /  5.50 € - 36.03 ffr. / 185 pages
ISBN : 2-253-11598-3
FORMAT : 11x18 cm

Première publication en mars 2004 (Albin Michel).
Imprimer

L’ennui des dimanches… Une lettre de Jules, un ancien amant, tombe d’un placard. Indiana hésite. Faut-il l’ouvrir au risque de souffrir ? Pour la protéger, sa grand-mère le lui avait interdit ; elle, «brave comme un petit soldat», avait obéi. Pourquoi avoir attendu dix ans pour savoir ? Par peur, par lâcheté ? Cette «bouteille à la mer» réanime la passion endormie de cette épouse rangée. Son amie, Capucine, lui conseille de relancer le beau «dragueur» espagnol. Une folie ? Indiana ose : Jules l’attend en bas de chez lui…

A travers Indiana, Christine Orban dévoile avec sincérité sa fragilité, sa terreur de l’abandon, son envie de voir les yeux d’un homme briller pour elle. Dans cette partition intimiste, sa petite complainte sonne juste et fait resurgir en nous les voix familières et sensuelles des hommes que nous avons peut-être trop vite quittés. Au cours d’une rencontre de hasard, n’avons-nous pas ressenti cette immédiate complicité, ce frisson nostalgique réprimé ? Tenter de retrouver la ferveur d’une ancienne idylle risque de nous attrister, à moins que le désir toujours vibrant de l’autre apaise notre besoin d’être aimée.

Cette Mélancolie du dimanche au style fluide et clair réveille les secrets nichés dans le coeur des femmes. Remercions la romancière de nous rappeler qu’il est délicieux de ressentir ce petit tressaillement quand le passé nous rattrape. Sachons reconnaître les signes que la vie nous adresse quand elle nous convainc que nos vieilles amours ne sont pas mortes.


Emmanuelle de Boysson
( Mis en ligne le 21/02/2006 )
Imprimer
 
SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

 
  Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
Site réalisé en 2001 par Afiny
 
livre dvd