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La vie devant soi
Alma Brami   Sans elle
Gallimard - Folio 2010 /  5.60 € - 36.68 ffr. / 164 pages
ISBN : 978-2-07-040257-1
FORMAT : 11cm x 18cm

Première publication en aout 2008 (Mercure de France).
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Sans elle est un premier roman sensible et déroutant. La narratrice est une petite fille d’une dizaine d’années, Léa, qui parle des bouleversements que la mort de Solène, sa jeune sœur, ont provoqués dans sa famille et en elle.

Dans des engouements impatients et des répétitions exquises, les mots de Léa sont comme les questions lancinantes des jeunes enfants qui veulent absolument savoir et comprendre. La justesse des mots choisis, les expressions tour à tour naïves et pertinentes, les colères spontanées voguant entre culpabilité de l’émotion et besoin de combler le vide de la mort donnent un réalisme, une exactitude dans l’histoire que propose Alma Brami.

Léa parle de la violence de la mort et de l’incohérence de la vie, des parents que l’on voudrait protéger et aimer malgré sa propre souffrance, de la nécessité de se raconter des petites histoires qui viennent remplir le manque et surtout proposer une explication pour un évènement que l’on ne peut pas accepter. Perdre sa petite sœur, c’est comme perdre une moitié de soi, c’est faire le deuil des rires complices et des souvenirs heureux. La mort de Solène est aussi une modification de la cellule familiale. Léa est la seule enfant à présent, et reconquérir l’amour des parents est un enjeu complexe ; l’adulte cramponné dans son propre désespoir doit réapprendre à aimer différemment.

Léa, telle une observatrice à l’œil acerbe, analyse le monde des adultes qui l’entourent et qui paraissent bien maladroits pour trouver ces mots apaisants pour expliquer la mort. Alors, Léa puise dans ses émotions, ses angoisses, ses peurs, ses rêves, pour se fabriquer des réflexions qui lui permettront de survivre et de surmonter. La vie est plus forte que la mort, Alma Brami, à travers Léa en est convaincue, tout comme le lecteur est convaincu que cette jeune romancière est pleine d’avenir.


Frédéric Bargeon
( Mis en ligne le 08/03/2010 )
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