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Perversité, mais pas celle que vous croyez
Hiroto Ooishi   Shinichi Okada   La Cité des esclaves (tome 1)
Casterman - Sakka 2014 /  7.95 € - 52.07 ffr. / 184 pages
ISBN : 9782203087989
FORMAT : 13,2x18,1 cm
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Eïa découvre l’existence du SCM (abréviation de Slave Control Method) en rencontrant le curieux Yûga. C’est un objet cher et rare qu’on peut trouver sur internet. On en parle comme d’une légende urbaine : il parait que si l’on en porte un, cela permet de transformer un autre porteur en esclave. Elle qui s’ennuie et a l’impression de passer à coté de sa vie, écoute avec intérêt la proposition du jeune homme… Le chapitre suivant, nous présente Lucie, un personnage entrevu précédemment. Elle déballe un SCM qu’elle observe avec attention. Elle semble déjà savoir quel usage en faire… Grâce à une appli de smartphone, on peut suivre les possesseurs de SCM et voir où il y a des maîtres, des esclaves ou des porteurs libres. Le manga passe donc d’une histoire à l’autre. Des liens se font, puisque l’appareil (qui se place discrètement derrière les dents du haut) permet de détecter les porteurs à proximité. Chaque personnage a une raison pour vouloir entrer dans ce jeu pervers : vengeance, rupture, amour, défi personnel… Dans tous les cas, les règles ne souffrent aucune exceptions. Seuls les plus malins peuvent s’en sortir indemnes.

La Cité des esclaves fait partie de ces mangas où les personnages doivent se plier à des lois stricts pour survivre. Malgré ce que l’on croit de prime abord, l’univers est extrêmement crédible : exploitation du sentiment de culpabilité, utilisation des nouvelles technologies… Tous les personnages commencent par douter de l’efficacité du SCM et croient à une arnaque. Comme dans Death Note, des textes énonçant les règles à suivre entrecoupent le tome. Le SCM stimule les bas instincts de ses porteurs. Ils sont face à des situations extrêmes qui, comme dans Doubt ou Judge, les poussent à montrer leurs côtés obscurs. Le graphisme ne cherche d’ailleurs pas à les rendre beaux : les visages grimacent et se déforment à l’extrême sous l’effet des émotions fortes. Cependant, ce manga ne manquera pas de décevoir ceux qui s’attendaient à de la perversité sexuelle ou à un festival du gore. Le titre et la couverture peuvent induire en erreur. Ce titre est tout de même à réserver à un public averti car les maîtres ne se privent pas de maltraiter leurs esclaves. Normalement, on ne peut pousser quelqu’un à se faire du mal par le SCM, mais nos personnages ne tarderont pas à trouver des moyens de contourner cette règle.


Delphine Ya-Chee-Chan
( Mis en ligne le 02/11/2014 )
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