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Parlez-vous manga ?
Misato Raillard   Shima Kadokura   Le Japonais du manga
Assimil France 2015 /  12 € - 78.6 ffr. / 207 pages
ISBN : 978-2-7005-0622-8
FORMAT : 12,2 cm × 18,0 cm

Catherine Garnier (Préface)
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Un sympathique à côté, manuel de chevet idéal pour tout mangavore (manga yomi). Pas une méthode de langue (les éditions Assimil France proposent par ailleurs un apprentissage efficace du japonais), Le Japonais du manga offre plutôt une incursion par les mots dans cet univers à part et riche de la BD nipponne.

A commencer par celui du dessinateur de manga, le mangaka, le mot/suffixe ka (la maison) désignant en général une corporation dans le domaine de la création. On apprécie beaucoup les apartés sur fond bleuté dans lesquels Catherine Garnier, préfacière de l'ouvrage et linguiste, explicite les termes et va un peu plus loin pour nous dévoiler quelques fondations de ce langage. Nous sont ensuite données l'histoire, la sociologie, voire même l’anthropologie de cette corporation, un panthéon dominé par le manga no kamisama (le Dieu du manga), Osamu Tezuka. Mais à travers chaque cas (après le dessinateur, l'éditeur est décrit par le menu), beaucoup nous est dit aussi sur la culture et la société japonaise. Un vrai plaisir !

Tout nous est dévoilé sur le manga, de la technique (planches, outils, trames, impressifs, et des constructions toujours très cinématographiques) et son vocabulaire (du story-board, ou nêmu à la finition, shiage) à l'édition, la publication sous ses diverses formes, et les multiples dérivés, animés (animeka), merchandising, jeux videos (gêmuka), etc.

Et l'otaku, mot non traduit car entré tel quel dans notre vocabulaire, cette sorte de nerd ou geek - pour emprunter à un autre vocabulaire lui aussi acclimaté - lecteur de mangas, dévoreur d'animés, collectionneur de figurines, cartes... Un ''fan extrême'', terme autrefois péjoratif, aujourd’hui devenu plus accepté, voire tendance, dans des sociétés favorisant et valorisant peut-être plus qu'il y a 30 ans le quant-à-soi et l'isolement. A l'origine, otaku signifie ''se reposer tranquillement sous son toit''... Là aussi, tout nous est dit de cette tribu devenue mondiale, mais dont le sanctuaire reste Tokyo, notamment le quartier de Akihabara.

Sont ensuite précisés les rôles des saisons, les archétypes de personnages, les genres ; car il y a bien plus que le shônen - pour garçons - et le shôjo - pour filles : connaissez-vous aussi le supôtsu, le ryôri, le shigoto ou encore le gakuen manga ?

Un vademecum indispensable pour pénétrer la manga karuchâ, la culture manga. Seul regret : que les références aux standards, auteurs et œuvres clés de cette production ne soient pas plus nombreuses.


Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 26/05/2015 )
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