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C’est à boire qu’il nous faut…
Gaku Miyao   Kazan (vol.1)
Ki-oon 2006 /  6,50 € - 42.58 ffr. / 160 pages
ISBN : 2-915513-33-3
FORMAT : 12x18 cm
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Kazan vit dans le désert, où l’eau est comme il se doit une denrée rare. Son père n’a d’ailleurs pas hésiter à vendre le garçonnet contre une louche du précieux liquide à un démon qui passait par là. Mais l’enfant échappe miraculeusement au monstre, et entreprend alors une longue errance. Il croise le chemin de Fawna, une jeune fille détenue par des marchands d’esclaves, à qui il porte secours. Après l’avoir arrachée aux mains de ces brigands peu scrupuleux, tous deux font étape dans un village où sévit un triste sire qui assoiffe le peuple pour mieux le contrôler…

Les aventures effrénées de Kazan constituent à la fois une apologie de la persévérance et de la force physique (être guerrier relève ici plus d’une philosophie de vie que d’une insatiable soif de bastons) et une parabole écologique centrée sur le problème de l’eau : rare, elle est l’obsession de tout un chacun et se monnaie à prix d’or, pouvant parfois même pousser les hommes au conflit.
L’organisation féodale de la société que crée Gaku Miyao –avec des seigneurs tout puissants au cœur de pierre et une population asservie à des lois iniques- suscite un manichéisme qui provoque l’indignation légitime du lecteur vis-à-vis de ces êtres odieux.
Mais le conte n’oublie tout de même pas d’être merveilleux, avec pléthore de sorcellerie et de pouvoirs extraordinaires qui font voyager l’imaginaire. Le scénario, avec une structure cinématographique très marquée, génère quant à lui une sorte d’anamorphose savamment pensée qui livre peu à peu la trame d’une histoire parfois pleine de bons sentiments, mais parfaitement ficelée.


Océane Brunet
( Mis en ligne le 02/01/2006 )
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