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Bande dessinée  ->  Réaliste  
 

Chenda (presque) sans Frédéric
Aurélia Aurita   Je ne verrai pas Okinawa
Les Impressions nouvelles 2008 /  12 € - 78.6 ffr. / 80 pages
FORMAT : 14,8 x 21 cm
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Début 2008, Chenda se rend au Japon pour y rejoindre Frédéric, l'homme de sa vie, dessinateur installé à Tokyo. Mais ses séjours à répétition de trois mois dans l'archipel éveillent la suspicion des services de l'immigration, qui entendent prendre le temps d'en savoir un peu plus sur les motivations de la jeune femme. Bloquée plusieurs heures par l'administration, elle se retrouve face à des fonctionnaires peu compréhensifs. Pourquoi veut-elle rester trois mois ? Qui va-t-elle rejoindre ? Ont-ils l'intention de se marier ? Chenda tente de garder son calme, mais la crise de nerfs n'est pas loin.

Ce sont ces quelques heures à l'aéroport, et la prise de conscience qu'elle n'est pas chez elle au Japon comme elle le pensait, qui font l'objet de cet album. Après deux tomes de Fraise et Chocolat (voir nos articles), Je ne verrai pas Okinawa est un troisième temps de la relation Chenda / Frédéric, mais le sujet ici est surtout l'amour (ou du moins l'attrait) de Chenda pour ce pays qui lui refuse ses portes. Tous les moments passés avec Frédéric, quand elle finit par sortir de l'aéroport, sont lourds de cette déception de devoir repartir plus tôt, mais en bonne épicurienne, Chenda décide de profiter de tous les moments qui lui restent... même si elle n'aura pas le temps d'aller à Okinawa.

Le récit est mené à un bon rythme, avec la dose d'humour nécessaire. Le trait vif et léger d'Aurélia Aurita, toujours en noir et blanc, n'a pas changé depuis Fraise et Chocolat. Les écueils du journal trop intime sont ici évités, même si ce récit est encore une fois d'inspiration autobiographique. Au bout du compte, Je ne verrai pas Okinawa est d'une lecture sympathique, avec un ton moins ostensiblement "bien-pensant" qu'on aurait pu le craindre, étant donné le sujet.


Anne Bleuzen
( Mis en ligne le 26/11/2008 )
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