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Bande dessinée  ->  Réaliste  
 

Le bateau de mon père
Olivier Pont   Georges Abolin   Où le regard ne porte pas... (tome 1)
Dargaud - Long Courrier 2004 /  14 € - 91.7 ffr. / 96 pages
ISBN : 2205050923
FORMAT : 24 x 32 cm

Grand Prix RTL de la Bande dessinée 2004.
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William a 10 ans quand sa famille quitte Londres, en 1906, pour s’installer dans le petit village italien de Barellito. Le père de William veut y commencer une nouvelle vie et devenir pêcheur. Ils débarquent pleins d’enthousiasme dans le domaine Di Castagnedi, héritage d’un grand-oncle, véritable décor de carte postale, baigné de soleil, entre la mer et les falaises blanches. William y fait très vite la connaissance de Lisa et de sa bande, Nino et Paolo. Ils deviennent bientôt inséparables. Les quatre enfants sont nés le même jour. Pour Lisa, il n’y a pas là qu’un hasard. La petite fille semble douée d’un étrange pouvoir extra-lucide. Pendant que les enfants s’amusent dans ce coin de paradis, les parents de William s’affairent pour préparer leurs nouvelles activités. Ils se refusent encore à reconnaître la profonde hostilité qui pointe dans l’indifférence affichée des habitants de Barellito. Seul le père de Lisa, qui lui aussi s’est installé dans le village depuis peu, se lie d’amitié avec eux. Mais l’isolement de ces « étrangers » prendra bientôt une tournure dramatique.

Il y a du Pagnol dans cet album très lumineux d’Olivier Pont et Georges Abolin. La Méditerranée, les couleurs chaudes, la magie et les désillusions de l’enfance… Le récit est d’ailleurs en grande partie mené du point de vue de William, sous l’angle des souvenirs. Au-delà d’une chronique de la xénophobie et de la haine ordinaires, majoritaire dans ce premier tome du dyptique, le conte fantastique fait une incursion et sera sans doute développé dans le second volet. La longueur de l’album (96 pages, c’est assez rare pour être remarqué) contribue largement au lien qui se tisse tout en douceur entre le lecteur et les personnages : les enfants bien sûr, mais aussi le père de William, plein de bonhomie, sa mère, parangon de fraîcheur, le père de Lisa, solide et solaire. Les grondements de l’orage qui se prépare à déchirer le beau ciel bleu de Barellito enflent lentement. C’est sur un craquement que se referme l’album. Reste un écho qui nous fera patienter quelques mois jusqu’à la parution du second tome, après l’été.


Anne Bleuzen
( Mis en ligne le 25/02/2004 )
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