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Bande dessinée -> Jeunesse |
| Sergio Salma Geerts Mauricet Mademoiselle Louise Dupuis - Punaise 2007 / 9.50 € - 62.23 ffr. / 48 pages FORMAT : 20x26,5 cm
Un papa cadeau (tome 1)
Une gamine en or (tome 3) Imprimer
Largent ne fait pas le bonheur de Louise. Malgré tous les cadeaux que lui fait son papa milliardaire, la petite fille sennuie et trouve le temps long dans la grande demeure familiale vide et sans vie. Heureusement quil y a tout de même Millie, la gouvernante (façon Mamma dans Autant en emporte le Vent) pour soccuper de Louise et lui redonner une peu de joie de vivre et dactivité. Parce quentre la salle des machines à sous, le parc géant, la cabane en haut de larbre façon petite villa, les sucreries par centaines et les lingots dor qui traînent ici et là, Louise ne parvient jamais à chasser de ses pensées que son père lui manque ; toujours en voyage daffaires, planning réglé à la micro-seconde, décideur et fonceur, lhomme na que peu de temps à consacrer à sa petite fille. Et Louise de se rêver pauvre et devenir une petite fille comme les autres, un enfant comme son copain Richard, le sans le sou qui passe en douce la grille du parc pour voir Louise et jouer avec elle.
En 1993 paraissait chez Casterman un premier album de Mademoiselle Louise signé Sergio Salma et André Geerts. Une décennie, une réédition et un changement déditeur plus tard, la petite fille riche mais désuvrée revient dans deux ouvrages qui paraissent en même temps, enrichissant ainsi une série faite pour plaire aux plus jeunes. La réédition du premier volume (« Un papa cadeau ») saccompagne donc dun album inédit (« Une gamine en or », numéroté troisième volume en attendant la prochaine réédition chez Dupuis de « Cher petit trésor », paru en 1997).
En suivant les petites aventures de Louise dans sa vie denfant gâtée mais finalement malheureuse, les auteurs mettent en scène un personnage attachant et placent en avant des valeurs fortes et qui parlent aux plus jeunes lecteurs : lamitié, lamour, la famille
tout cela reste primordial et plus important que les richesses matérielles.
On conseillera en priorité le premier volume où tout le charme du dessin de Geerts est à luvre : trait tout rond et mignon, décors soignés, aquarelles chaleureuses et évocatrices. Si limpression ne rend malheureusement pas totalement justice au dessin et brouille un peu les teintes, on ne peut sempêcher de scruter les planches du papa de Jojo avec des grands yeux rajeunis. Avec larrivée de Mauricet et Benoît Bekaert dans le troisième volume, lunivers de Louise perd grandement en originalité, semble vouloir inutilement se moderniser, et les aplats de couleurs numériques ne peuvent rivaliser avec la douce harmonie des couleurs directes de Geerts. Les deux albums se lisent toutefois avec intérêt et lon imagine que les enfants seront plus que réceptifs à cette demeure remplie de jouets, de manèges et de gâteaux en tout genre
Alexis Laballery ( Mis en ligne le 03/06/2007 ) Imprimer
A lire également sur parutions.com:Jojo (n°16) de Geerts Les Crossovers de Robert Rodi , Mauricet | | |
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