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Musique Classique &Opéra  ->  Musique orchestrale  
Gustav Mahler - Symphonie N°8
Gustav Mahler (1860-1911)
 Bamberger Symphoniker
 Bayerische Staatsphilharmonie
Jonathan Nott( direction )

TUDOR 2013   
7192

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal

Janina Baechle. Lioba Braun. Michaela Kaune. Marisol Montalvo. Manuela Uhl. Albert Dohmen. Michael Nagy. Stefan Vinke.

Chor der Bamberger Symphoniker. Tschechischer Philharmonischer Chor. Windsbacher Knabenchor

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Avec la huitième, Gustav Mahler embrasse le monde dans une entité chorale et symphonique dédiée principalement à l’amour.

«L’œuvre considérée dans son ensemble, avec ses deux parties asymétriques et de contenu apparemment si dissemblable, s’affirme comme un tout d’une puissante et profonde unité. Car les différents épisodes qui se suivent forment un ensemble compact ; les données musicales dont ils sont constitués appartiennent au tout comme aux parties. La grande force de cohésion qui existe entre le Veni Creator et la scène finale du Second Faust tient déjà musicalement à ce qu’ils reposent sur la même thématique ; plusieurs séquences de la première partie se retrouvent dans la deuxième, le texte chanté étant seul différent. Ce n’est pas tout. La signification qui s’attache à ces deux parties dissemblables est exactement complémentaire. Le Veni Creator Spiritus est l’élément mâle de la symphonie. La divinité qui est l’objet de cette invocation fait figure d’archétype du père, tandis que l’élément féminin qui domine la deuxième partie est une figure de la mère. Il y a d’ailleurs une relation directe entre la Scène finale du Second Faust et «La naissance d’Eros» que comportait en conclusion le plan initial de la Huitième» (Jean Matter).

Avec des ensembles vocaux de qualité, des solistes affichant une belle cohésion d’ensemble, malgré quelques faiblesses ça et là, notamment un ténor à l’émission un peu poussive, et des orchestres idoines, Jonathan Nott est ici à son meilleur, offrant un souffle tendu, une narration fiévreuse et inspirée de bout en bout de la partition, jusqu’à un finale des plus bouleversants.

Un grand SACD Mahler dans une prise de son exemplaire.


Jean-Jacques Millo
( Mis en ligne le 09/11/2013 )
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