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Musique Classique &Opéra  ->  Musique concertante  
Concerto pour Violoncelle et Orchestre N°2
Dmitri Chostakovitch (1906-1975)
Benjamin Britten (1913-1976)
Pieter Wispelwey( violoncelle )
 Sinfonietta Cracovia
Jurjen Hempel( direction )

Channel Classics Codaex distribution 2009   
CCS SA 25308

Super Audio CD hybride stéréo/multicanal
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Le concerto pour Violoncelle et orchestre N°2 Op.126 de Dimitri Chostakovitch fut créé en 1966 à Moscou avec en soliste Mstislav Rostropovitch. Dernière œuvre concertante d’un sexagénaire, la partition se développe en trois mouvements et inspira profondément le violoncelliste Pieter Wispelwey qui la décrit ainsi : «Le concerto solo est une œuvre qui invite à se perdre dans des moments hallucinants de haute altitude qui tels un mirage sibérien s’élèvent au-dessus de la plaine gelée où les températures portent atteinte aux facultés cérébrales. Il invite également à se perdre dans le spectacle bestial du scherzo avec sa collection breughélienne d’animaux imaginaires et fantaisistes. Il invite encore à observer les réactions satisfaisantes d’un violoncelliste héroïque au-dessus du hurlement d’un dragon orchestral à plusieurs têtes où, par nécessité, le soliste est obligé à quatre reprises et dans tout autant de cadences de retrousser ses manches».

La troisième suite pour violoncelle seul Op.87 de Benjamin Britten fut composée en 1971. En neuf mouvements, l’œuvre se révèle comme l’image personnelle et douloureuse d’un être dévoilant soudainement une partie de son intimité affective. Pieter Wispelwey, accompagné par le Sinfonietta Cracovia que dirige Jurjen Hempel, offre ici une remarquable vision du concerto de Chostakovitch, à la fois inspirée et porteuse d’une profondeur de ton que nombre de versions ultérieures n’ont pas, ni dans leur discours musical, ni dans leur façon d’appréhender la partition. De même, la suite de Britten révèle son monde intérieur grâce au jeu savamment dosé de Wispelwey. Un SACD en pur DSD qui hantera longtemps les esprits. Une référence à n’en pas douter…


Jean-Jacques Millo
( Mis en ligne le 26/01/2009 )
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