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| Musique Classique &Opéra -> Musique instrumentale |
 Sonates et Partitas pour violon seul BWV 1001-1006
Johann Sebastian Bach (1685-1750)
James Ehnes( violon )
Analekta Fleur de Lys / Codaex 2001
Sélection Paru.com 2001
10 de Répertoire 2001
ffff Télérama 2001
Choc du Monde de la Musique 2001
Diapason d'or 2001
Recommandé par Classica 2001
TT : 150 mn.
FL2 3147-8
2 CD |
Enregistrement : novembre 1999 et juin 2000. Stéréo DDD. Prise de son excellente en tous points.
Notice (anglais et français) : détaillée et intéressate.
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Je sais, je sais : vous connaissez par cœur l’œuvre pour violon seul de Bach et vous la possédez en plusieurs exemplaires dans votre discothèque, sous la signature prestigieuse de Menuhin, de Milstein, de Perlman, de Grumiaux, de Szigeti, etc. Mais la découverte d’un grand violoniste n’est pas un bonheur quotidien. Et je ne recule pas devant cette appellation qu’imposent, dès les premières mesures de la première sonate, la maîtrise et l’aisance souveraine James Ehnes.
Ce violoniste canadien n’a que vingt-quatre ans et, si les grands méchants loups du music business ne le mangent pas, il ira loin, très loin. Ses qualités techniques sont évidentes : une justesse parfaite (j’en ai entendu de grands, de très grands qui en manquaient parfois !), un archet – c’est-à-dire un son - d’un équilibre et d’une sûreté admirables, des doubles et triples cordes d’une transparence rare et lumineuse. Du point de vue stylistique, c’est aussi l’équilibre qui caractérise le mieux les parti-pris de James Ehnes. Celui-ci n’est certes pas un baroqueux, mais il se refuse tout autant aux grossissements romantiques qui furent autrefois de mise (ô ! sanglots pathétiques de la fameuse chaconne !). James Ehnes semble pris ici de cette ivresse instrumentale qui saisit sans doute Bach lorsque celui-ci composa vers 1720, à Cöthen, ces six chefs-d’œuvre insurpassés de la littérature violonistique. " Que c’est beau, le violon ! " semblent-ils s’exclamer l’un et l’autre. Et, à l’écoute de ce superbe enregistrement, qui oserait leur dire le contraire ?
Gérard Gefen
( Mis en ligne le 08/01/2001 )
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