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Musique Classique &Opéra  ->  Musique vocale  
  Ballet royal de Flore
Jean-Baptiste Lully (1632-1687)
Françoise Masset( soprano )
Julie Hassler( soprano )
Raphaële Kennedy( soprano )
Emmanuel Bardon( contre-ténor )
Renaud Tripathi( ténor )
Jean-Louis Georgel( baryton )
Philippe Roche( basse )
Benjamin Lazar( récitant )
 Simphonie du Marais
Hugo Reyne( direction )

Accord / Universal 2001   
TT :  70 mn.
461 804-2
1ère en mondiale
1 CD

Enregistrement (studio) : décembre 2000 Stéréo DDD. Prise de son claire, réaliste, très agréable.
Notice en français et anglais.

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Etre léthargique est une chose, être ridicule en est une autre. Si le premier volume de ce triptyque (le troisième est en attente) était simplement ennuyeux, celui-ci est presque risible. Certes, c’est une première mondiale, et nous en félicitons le chef. Dynamique, Reyne l’est assurément, brillante, colorée, son interprétation aurait de quoi nous séduire. Mais les erreurs qui émaillent cet enregistrement sont par trop rédhibitoires...

L’ensemble manque de précision, tant dans la simple mise en place rythmique que dans la diction des chanteurs. S’il faut tendre l’oreille pour comprendre les airs solistes, le texte chanté par les chœurs est proprement inaudible. Quant au récitant, on ne sait pas au juste s’il faut rire ou pleurer. Sans vouloir entrer dans l’interminable débat au sujet de la prononciation restituée, il y a quand même à redire sur la prestation de M. Lazar. Prononcer absolument toutes les voyelles et toutes les consonnes n’est en effet nécessaire que si le sens du mot peut prêter à confusion. Les règles sont avant tout dictées par le naturel de la voix et de la langue, et à force de trop en faire, on sombre dans le ridicule. On regrette également le manque de dramaturgie déployée par le récitant qui, même s’il ne prend pas part à l’action, est censé dresser le tableau de la scène, et éveiller l’attention du spectateur.

D’une manière générale, on attendait mieux (et on ne cesse de le faire) de la part de l’un des grands noms de la musique baroque. A l’heure où celle-ci s’enrichit de talents prometteurs, on n’a que faire de ces lectures vieillottes...


Marie Lacombe
( Mis en ligne le 01/06/2001 )
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