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Un bijou de sitcom dans une édition bâclée avec David Kohan et Max Mutchnick, Eric McCormack, Debra Messing, Sean Hayes, Megan Mullaly L.C.J. Editions 2008 / 39.99 € - 261.93 ffr. Durée DVD 484 mn. Classification : Tous publics | Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1998
Sortie DVD : Février 2008
Version : 4 DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français, Dolby Digital 2.0
Sous-titres : Aucun (???)
Bonus :
Aucun
Voir également : Will & Grace Saison 2, 39,99 Imprimer
8 saisons de 1998 à 2006 et une audience toujours au rendez-vous outre-Atlantique : fleuron de la chaîne NBC, parallèlement puis à la suite de Friends, Will & Grace est une sitcom dexcellente qualité, à lhumour irrésistible.
Pas de Gaytto ici même si lhomosexualité est lun des thèmes principaux de la comedy : lhistoire damitié entre Will, jeune avocat homo new-yorkais, et Grace, décoratrice dintérieur férocement célibataire. Ils se connaissent depuis luniversité, quand ils eurent un ersatz daventure, Will cherchant encore son nord, et ne se sont pas quittés depuis. Dès cette première saison, ils décident dailleurs de vivre ensemble. Grace est cette rousse extraordinairement bouclée, goinfresse maladroite, pataude dans son éducation juive (sa mère, incarnée par Debbie Reynolds, est un danger public), égocentrique à un degré assez élevé. Will est un homme qui se remet difficilement de sa première grande histoire, avocat à succès, sûr de lui, fin cuisinier. Ils partagent une vie affective au point mort, un snobisme new-yorkais bon teint et
deux amis abracadabrantesques.
Car Will & Grace doit incontestablement son succès à Karen & Jack, les deux seconds rôles désopilants de la série. Jack est lalter-homo de Will : si Will est posé, si son homosexualité nest pas demblée marquante, Jack est lextrême inverse, une folle extravagante, hyper maniéré, concentrant tous les clichés du genre : son amie imaginaire nest autre que
Cher ! Quant à Karen, «assistante» de Grace, elle est cette mondaine riche à millions, épouse dun énorme magnat, le qualificatif désignant aussi sa corpulence, alcoolique, accro aux pilules et au botox, aux griffes hors de prix et à toutes les mesquineries possibles. Elle est mauvaise et cest pour ça quon ladore.
Will & Grace, cest ça : linteraction de ces quatre personnages absolument complémentaires, dans le New-York hype contemporaine, le tout badigeonné de culture gay (pour en jouer et détourner les clichés). Cest évidemment très théâtral, extrêmement bien écrit, les moyens sont à la hauteur. Dernière marque de fabrique : dès la deuxième saison, qui sort en même temps que celle-ci chez L.C.J. éditions, et plus que chez Friends par exemple, les guest stars sont légions : Sydney Pollack joue le père de Will, Joan Collins incarne une diva dévoreuse de fajitas. Suivront Cher (plusieurs fois bien sûr), Woody Harrelson, Matt Damon, Madonna, Jennifer Lopez, Glenn Close, Michael Douglas, Harry Connick Jr., Kevin Bacon, Elton John (en parrain gay, dans la saison 5), Andy Garcia, Rosanna Arquette, Mira Sorvino, Janet Jackson, Minnie Driver, Demi Moore, Jack Black, Geena Davis, John Cleese, Chloë Sevigny, Jeff Goldblum, Alec Baldwin, Edward Burns, Sharon Stone et Britney Spears !!!
Bref, une série à ne pas manquer, et évidemment en version originale. Et cest ici que le bas blesse et que la déception est grande, car les éditions L.C.J ne complètent la V.F. totalement indigente que par une V.O. brute, sans sous-titres, soient-ils anglais ou français. Seul le bilingue pourra apprécier les épisodes à leur juste valeur, rire aux jeux de mots, aux références savoureuses, aux intonations (quand Jack part dans les ultrasons, rejoignant une Karen dont la voix originale assure quasiment à elle seule le succès de la série). Or celui-ci aura pu se procurer les saisons outre-Manche ou outre-Atlantique (merci Amazon) depuis longtemps. So what ?
Une très grande déception
Mathieu Gazzola ( Mis en ligne le 07/03/2008 ) Imprimer | |
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