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Lez’ Girls
avec Ilene Chaiken, Jennifer Beals, Mia Kirshner, Pam Grier
MGM 2008 /  49,99  € - 327.43 ffr.
Durée DVD 540 mn.
Classification : - 12 ans

Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 2007
Sortie DVD : 27 août 2008

Version : 4 DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 1.78
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais Dolby Digital 5.1, Français, Italien, Dolby Digital 2.0
Sous-titres : Français, Anglais, Italien


Bonus :
- En scène ! Au Festival Dinah 2008
- Demi-finales de T-shirt
- Éléments de style
- Journal du Festival de Sundance avec Kate et Leisha
- Interview de Cynthia Summer et Udi Behr
- Les gagnants du concours des fans de L Word
- Galerie de photos
- Biographies

+ Un livret de 6 pages

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Et c’est reparti pour un tour : 12 épisodes d’amour et de drames, d’humour et de léchouilles entre filles. Vous aviez adoré les trois saisons précédentes ? Vous adorerez donc celle-là !

Tout commence mal : Bette et Tina se disputent la garde de leur fille au point que Bette enlève l’enfant, complètement désemparée ; Shane renonce, au pied de l’hôtel, à épouser Carmen et fuit elle aussi… dans les bras de son ex, la belle actrice Cherie (Rosanna Arquette) ; de retour chez elle, elle trouve son demi frère, le jeune Shay, abandonné par sa mère : Shane va devoir s’improviser grande sœur modèle et maternelle !

Mais tout revient vite dans l’ordre : les drames vont et viennent comme les vagues du Pacifique dans cette communauté lesbienne BCBG de Los Angeles. Bette travaille à présent dans la prestigieuse université de Californie, où elle s’amourache d’une artiste sourde… après une aventurette avec l’une de ses étudiantes ; la vice-présidente de l’université, Phyllis Kroll (Cybill Shepherd, pour d'étonnantes et très bienvenues retrouvailles!) en profite pour virer sa cuti et embrasser le saphisme aux bras d’Alice. Et cette dernière découvre sur son site internet connectant entre elles toutes ces dames en fonction de leurs rapports et câlins, qu’une certaine Papi brille dans cette constellation par le nombre de ses conquêtes : nouvelle venue dans le groupe d’amies, la belle latina en séduira quelques-unes avant d’assagir un peu son côté racaille fatale. Autre nouvelle venue : la belle Tasha, sculpturale black belle comme un astre, militaire de profession et les pieds très sur terre ; de quoi tempérer un peu les envolées bobos pacifistes de ses consoeurs.

Sans oublier Max, transexuel(le) informaticien(ne), Helena, la britannique milliardaire tout juste sans le sou, Kit, sœur de Bette et gérante du Planet, le bar/boite où se retrouve tout ce petit monde (elle a aussi ses histoires…), et, bien sûr, la délicieusement névrotique Jenny… toujours aussi timbrée, rassurez-vous : elle doit ici adapter en studio son feuilleton sur les lesbiennes de Los Angeles, ou quand la fiction rattrape la réalité ! D’autres lesbiennes passent aussi : une critique littéraire un brin rigide, une véto gentille et jolie, une autre britannique qui s’y connaît en poker… Et même une revenante : la belle Marina Ferrer, ancien amour de Jenny. Quelques oubliées enfin : la tenniswoman, Dana, est toujours morte (…) ; la française qui a fait son apparition en fin de saison 3, interprétée par notre Elodie Bouchez nationale… à la trappe ; Carmen enfin, partie avec l’eau du mariage. Dommage.

Pour le reste, ça crie et ça s’aime, ça se parle beaucoup, ça se caresse encore plus, toujours dans les ambiances hype du Los Angeles chic et branché. Une série de qualité, toujours en forme pour ce quatrième rendez-vous, un véritable succès en fait. Le réalisme visuel écorché par des mélodrames dignes d’un soap, le tout à la sauce L, fonctionne à 100 %. Allez, 99… Car être lesbienne dans cette série, c’est un peu comme aller au service militaire : ce trait d’union semble suffire à concilier tous les pedigrees ethniques, tous les âges et toutes les catégories sociales. Allons ! Le monde peut-il être si formidable ? C’est un peu comme si l’on était parfois dans une village de… schtroumpfettes, tout vibrant d’un égalitarisme sympa malgré ses drames.

Pour le reste, rien à dire : un must télévisuel.


Samantha Cluzet
( Mis en ligne le 12/09/2008 )
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