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Séries Télé  
Vivent les Bluth !!
avec Mitch Hurwitz, Jason Bateman, Portia de Rossi, Will Arnett
Fox 2006 /  29.90  € - 195.85 ffr.
Durée film 600 mn.
Classification : Tous publics

Diffusion télévision, Pays : 2003, Etats-Unis
Titre original : Arrested Development

Version : 3 DVD 9/Zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Format image : 1.78 (couleurs)
Format audio : Français et Anglais (Dolby Digital 2.0)
Sous-titres : Français, Anglais, Hollandais

DVD 1
Episodes 1à 6

DVD 2
Episodes 7 à 14

DVD 3
Episodes 15 à 22

Bonus :
Trois épisodes commentés par toute l’équipe
Scènes coupées
Making of
Interviews et show TV

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GENEALOGIE ès CATASTROPHES :

Le Père : Georges Bluth (!) (Jeffrey Tambor) est un entrepreneur dans l’immobilier, milliardaire ripou finalement mis au frais (épisode 1). En zonzon, il choppe la foi comme d’autres des morpions, rejoint la Grande Alliance et écoule en VPC des cassettes de développement personnel...
La Mère : Lucille Bluth (Jessica Walter) est une rombière californienne, mère indigne ne jurant que par son country club, l’alcool et l’intervention chirurgicale qu’elle a eue au cou.

Le Benjamin : Michael Bluth (Jason Bateman) est l’élément stable de la smala. Essayant tant bien que mal de reprendre l’affaire familiale en absence d’un père qu’il tente aussi de sortir de prison, c’est un jeune quadra, veuf en charge d’un ado et, au reste, de la famille entière !
L’Aîné : Oscar George Bluth (Will Arnett) roule en scooter électrique, tombe toutes les nanas à la ronde, même les plus moches par rivalité avec Michael, et pratique la magie, du moins le prétend-il.
Le Cadet : Buster Bluth (Tony Hell) a été, comme qui dirait, fini à la javel. Perpétuel étudiant, attardé notoire, il dort encore chez sa mère et panique facilement, est privé de sucres et vit une amourette avec la vieille voisine d’en face, Lucille 2 (hilarante Liza Minelli !).
La Fille : Lindsay Bluth Funke (Portia de Rossi) est… blonde ! Mère évaporée, elle milite pour toutes les causes (contre la guerre, contre la circoncision, pour les antidépresseurs ou pour que sa famille ait le câble), soigne sa mise (coiffure, maquillage, tenues, manucures) et, comme tous les autres, est en perpétuel besoin de l’argent détourné des comptes de la compagnie.
Le Beau-fils : Ancien psychiatre, Tobias Funke (David Cross), époux de Lindsay, est déterminé à devenir acteur mais souffre d’un syndrome étrange ; il ne peut pas se mettre nu et se douche donc en - très courts ! - shorts en jean’s…

Le Petit-fils : George Michael (!) Bluth (Michael Cera) est un ado bon à l’école, fils dévoué, qui tient le stand familial de bananes au chocolat près de la plage et est… éperdument amoureux de sa cousine Maeby.
La Petite-fille : Maeby Funke (Alia Shawkat) passe son temps à provoquer l’attention de ses très distraits parents. D’où l’intention d’inceste avec son pauvre cousin. Elle sait aussi se faire un peu d’argent de poche au lycée, en se faisant passer pour sa sœur jumelle tétraplégique ou quelque chose du genre !...

Tous complètement barrés, même le sérieux de la bande, ils ont pour point commun d’avoir perdu leur conscience on ne sait où : coups bas, vacheries et faux-semblants lient donc cette famille, qui, pourtant, s’aime et se soutient pour de vrai !

Ecrite et réalisée par Mitch Hurwitz, produite par Ron Howard (également voix off dans chacun des 22 épisodes de cette première saison), saluée par la critique (5 Emmy Awards et un Golden Globe) mais plutôt boudée par le public américain (mais sont-ils prêts pour ça ?!...), Arrested Development est une sitcom jubilatoire qui ne pourra que chatouiller là où il faut le spectateur français : quelque part entre son anti-américanisme congénital et sa béate sympathie pour l’Oncle Sam.

Car la série a pour elle deux atouts majeurs : irrévérencieuse comme rarement, elle ose tout et rit de chacun : Juifs, Blacks, terrorisme, inceste, gays, Californiens, Américains, tout et tous en prennent pour leurs grades dans les bouches de ces Simpsons bourgeois de chair et de sang. De sorte qu’on les déteste autant qu’on les adore. Du bel et bon politiquement pas correct du tout ! Autre originalité : la mise en scène. En simili télé-réalité, la série est filmée caméra au poing, comme si deux caméras cachées suivaient les péripéties des Bluth (au point d’ailleurs de ne pas pouvoir rentrer dans un prétoire, et donc, pas d’images pour le téléspectateur !). Ca bouge, le montage est chaotique (donc parfaitement maîtrisé), la lumière volontairement naturelle et les dialogues bruts de décoffrage (mais pas d’improvisation ici, tout est méticuleusement écrit et scénarisé : belle prouesse des acteurs). Le tout, sous de nasillards airs de banjo (tous audibles dans les nombreux bonus de cette édition DVD), a un rythme effréné, avec dix répliques percutantes et autant de gags à la minute. Pas d’ennui ici, du pur plaisir sans pause.

Bref, que du bon pour une série plutôt discrète, mais à laquelle, même si cela ne semble pas gagné, on souhaite qu’elle franchisse la barrière de la deuxième saison. Les bonus sont généreux avec des épisodes commentés par toute l’équipe, de nombreuses scènes coupées, making of et autres extraits d’émissions américaines. Autant de suppléments sympathiques à apprécier après ingestion sans vergogne des 22 épisodes de cette première saison ! Vivent les Bluth !!


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 24/04/2006 )
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