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| Musique & Spectacles -> Théâtre |
La nouvelle Electre
avec Pierre Dux, Michel Aumont, François Chaumette, Denise Gence, Geneviève Casile
Editions Montparnasse 2012 / 14.80 € - 96.94 ffr.
Durée film 133 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie, Pays : France, 1971
Sortie DVD : Août 2012
Version : 1 DVD-9, zone 2
Format vidéo : PAL, format 1.33
Format image : Couleurs, 4/3
Format audio : Français 2.0 mono
Sous-titres : Aucun
Bonus : Aucun
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Électre de Jean Giraudoux est une pièce en deux actes, représentée pour la première fois le 13 mai 1937 au Théâtre de l'Athénée dans une mise en scène de Louis Jouvet. Elle est la réécriture dans un langage "moderne" de l'histoire d'Electre, développée précédemment par Eschyle, Sophocle et Euripide au Ve siècle avant Jésus Christ.
Victorieux de la Guerre de Troie, Agamemnon est tombé amoureux de Cassandre, fille de Priam qui lui a donné des enfants. À son retour, Clytemnestre, sa femme (devenue la maîtresse d’Égisthe), le tua avec le concours de son amant. Égisthe devint le régent auprès de Clytemnestre. Électre, l’une des filles d’Agamemnon, pressent le meurtre et l’adultère de sa mère. Solitaire, sauvage, elle vit dans le palais royal attendant le retour d’Oreste, son frère banni qui s'est réfugié depuis l’enfance chez un oncle pour se venger. Égisthe veut la marier au jardinier du palais...
Dans une mise en scène et une réalisation de Pierre Dux, cette représentation possède une bonne distribution comme c'était l'habitude dans les années soixante-dix : le Mendiant (Paul-Émile Deiber), Égisthe (François Chaumette), Le Président (Michel Aumont), le Jardinier (Michel Duchaussoy), Oreste (Jean-Noël Sissia), Clytemnestre (Annie Ducaux) et Électre (Geneviève Casile) sont excellents. Ce qui est plus problématique est peut-être la pièce elle-même, qui s'adresse au spectateur par un agaçant effet de distanciation (le jardinier explique quasiment tout à la fin du premier acte). Par son langage, la tragédie tourne au drame bourgeois.
Sans doute les admirateurs de Jean Giraudoux apprécieront-ils cette représentation très convaincante dans l’interprétation mais l’air «débonnaire» dans l’écriture semble nous éloigner de la tragédie. C’est sans doute une intention volontaire de la part de Jean Giroudoux mais cela ne veut pas dire qu’elle est réussie et pour autant crédible…
Yannick Rolandeau
( Mis en ligne le 19/10/2012 )
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