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Evidemment vaudevillesque
avec Georges Feydeau,  (Collectif)
Editions Montparnasse 2013 /  13  € - 85.15 ffr.
Durée film 80 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : France, 1968-1971
Sortie DVD : Juin 2013

Version : 1 DVD-9, zone 2
Format vidéo : PAL, Formats 1.33
Format image : N&B, 4/3
Format audio : Français 2.0 mono
Sous-titres : Aucun

Bonus : Aucun


voir aussi, chez le même éditeur, de Feydeau :

- La Puce à l’oreille - Feydeau
de Guy Seligmann (13 €)
- Un fil à la patte - Feydeau
de Pierre Sabbagh (13 €)
- Le Dindon - Feydeau
de Don Kent (13 €)
- La Dame de chez Maxim - Feydeau (13 €)

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Georges Feydeau (1862-1921) est renommé pour ses nombreux vaudevilles, avec une tendance, il est vrai, un peu soulignée, à mettre en scène des maris trompés ou volages, des femmes infidèles ou en passe de l’être, initiant des quiproquos en cascade et des situations scabreuses à foison entre gens de la petite bourgeoisie. Les éditions Montparnasse ressortent ses meilleures pièces que diffusa la télévision française dans les années 70-80 pour la plupart.

Avec tout d'abord, éditées ensemble, les pièces Mais n’te promène donc pas toute nue (1971) et Feu la mère de madame (1968). La première est réalisée par Jacques Audoir et mise en scène par Jean-Laurent Cochet. L'histoire est celle de Clarisse Ventroux qui a l'habitude de se promener en chemise de jour transparente devant son fils et son domestique. Ce n'est pas la première fois que son mari, le député Ventroux, le remarque mais là, c'en est trop !... La seconde pièce met en place Lucien, artiste peintre et caissier aux Galeries Lafayette, qui rentre du bal des Quatz’arts à quatre heures du matin. Il est déguisé en Louis XIV et a oublié la clef de son appartement. Situations farfelues et répliques à double sens, les deux pièces valent par leur interprétation remarquable, entre autres celle de Jacques Charon qui déploie une énergie hors du commun.

La Dame de chez Maxim est l'une des pièces les plus réussies de Georges Feydeau, réalisée ici par Pierre Badel en 1982, dans une mise en scène de Jean-Paul Roussillon. Une danseuse du Moulin Rouge se fait passer pour la femme d’un médecin. Elle se prend au jeu et provoque des situations cocasses et rocambolesques qui, évidemment, sèment la zizanie. Il faut dire que les acteurs de la Comédie Française s'amusent comme des fous, avec une verve époustouflante, de Denise Gence à Jean Le Poulain en passant par Michel Aumont, Michel Duchaussoy ou Annie Ducaux.

C'est encore le comédien Jean Le Poulain qui mène la danse dans La Puce à l’oreille (1979), mise en scène par Jean-Laurent Cochet et réalisée par Guy Seligmann. Raymonde pense que son mari, Victor-Emmanuel Chandebise, homme fidèle mais peu actif, la trompe. Elle veut alors que son amie Lucienne lui rende un service, que cette dernière écrive à son époux une lettre passionnée, écrite par une inconnue. Lucienne accepte mais la lettre tombe entre les mains de son propre mari. Ce dernier reconnaît l’écriture de sa femme et imagine qu’elle le trompe avec Chandebise. Tout va se compliquer…

Un fil à la patte (1970), réalisée par Pierre Sabbagh, est mise en scène par Jacques Charon qui interprète aussi un rôle avec Robert Hirsch, Jean Piat, tous d’excellents comédiens. Lucette Gautier, une artiste de café-concert, accepte la proposition de chanter à la réception que la baronne Duverger organise pour la signature du contrat de mariage de sa fille Viviane. Mais elle ignore que le futur prétendant, Fernand de Bois d’Enghien, est son protecteur dont elle est éprise. Ce dernier n’ose pas lui avouer qu’il veut rompre car il va se marier. Les comédiens sont exceptionnels et nous tiennent une fois encore en éveil dans cet enchevêtrement de situations abracadabrantesques.

Enfin, Le Dindon (2003) est réalisé par Don Kent, dans une mise en scène plus récente de Lukas Hemleb. Les comédiens changent dans cette captation et s’ils ont un peu moins d'entrain que les précédents, ils se défendent avec talent. Pontagnac suit Lucienne qui, sans le savoir, est la femme de son ami, Crépin Vatelin, avoué à Paris. Lucienne n’a jamais trompé son mari mais elle le ferait si celui-ci la trahissait. Mais il est fidèle, si fidèle… qu’il a une aventure à Londres avec Maggy, la femme d’un de ses clients, Soldignac. Et Maggy revient en France… Les dialogues sont percutants mais les situations filent rapidement vers un imbroglio de situations cocasses et de portes qui claquent avec un jeu que les comédiens appuient un peu trop. Cette version moderne n’a pas le lustre des adaptations télévisuelles d’antan sans pour autant nous faire passer une «mauvaise» soirée.

Voilà une série vaudevillesque fort réjouissante, dynamitée par des comédiens à la verve et à l’énergie époustouflantes.


Yannick Rolandeau
( Mis en ligne le 17/07/2013 )
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