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Beaucoup de bruit... pour rien.
avec Eric Toledano et Olivier Nakache, Vincent Elbaz, Isabelle Carré, François-Xavier Demaison, Audrey Dana, Omar Sy
Studio 37 2011 / 9,99 € - 65.43 ffr.
Durée film 102 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : France, 2009
Sortie DVD : Septembre 2011
Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.77
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Français Dolby Digital 5.1 et 2.0
Sous-titres : Français pour sourds et malentendants
Bonus :
- Making of
- Scènes inédites
- «Encore plus proches»
- Commentaire audio de Eric Toledano et Olivier Nakache
- Galerie photos
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Tellement proches fait partie de ces comédies qu'on aurait sincèrement préféré aimer... Hélas, généreux dans ses intentions, le film d'Eric Toledano et Olivier Nakache s'avère rapidement lourd dans le rendu.
L'histoire d'une famille-comme-les-autres. Jeune couple avec enfant, l'insupportable Lucien, Alain (Vincent Elbaz) et Nathalie (Isabelle Carré) mènent une vie tout aussi tranquille que chaotique, avec ses journées surchargées, ses week-ends à IKEA et ses étagères mal montées, ses rendez-vous chez le directeur parce que Lucien, décidément, est insupportable et, pire que tout, les obligations familiales, avec, pire que tout pour Alain, les dîners chez le beau-frère et sa femme, Jean-Pierre (François-Xavier Demaison) et Catherine (Audrey Dana), et leur fille, douée en tout. Un couple aussi bien huilé que celui d'Alain et Nathalie, parfois, couine. Il est avocat (raté) et elle gère son ménage d'une main de maîtresse, allant jusqu'à inscrire sa fille, goy 100% goy, dans une école juive... parce que les résultats y sont meilleurs !
Quant à Roxane, petite sur de Nathalie et Jean-Pierre, hystérique elle aussi, elle flashe sur Bruno (Omar Sy), beau black qu'on prend plus facilement pour un livreur ou un infirmier que pour le médecin qu'il est pourtant (ah... la société française et son racisme ordinaire, c'est pô bien !).
Le film agite cette smala au gré de saynètes gentillettes. Mais où les personnages crient, s'abandonnent sur le périph', se prennent au jeu du hassidisme, hébergent une famille entière d'indiens sans papiers, se frappent à coups de poêles ou se saupoudrent de pellicules afin de faire passer pour véridiques leurs moumoutes mal colorées (Jean Benguigui, dans le rôle du père d'Alain). Too much !
Tout se clôt sur une scène, de nos jours (le film se passe sinon dans les années 90), où les deux réalisateurs jouent trop à l'arrache-larmes. Trop... Dommage. Un rien de finesse dans la direction aurait permis à ce casting sinon bien trouvé de faire des étincelles. Ici, les acteurs ne font que du bruit.
Samantha Cluzet
( Mis en ligne le 02/12/2011 )
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