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Un Duplex pour 3
avec Danny de Vito, Ben Stiller, Drew Barrymore, Essel Eileen
TF1 Vidéo 2005 / 20 € - 131 ffr.
Durée film 90 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma : 2002, USA
Titre original : Duplex
Version : DVD 9 / Zone 2
Format vidéo : PAL couleur 1.85
Format image : 16/9 compatible 4/3
Format audio : VO et VOSTF, 5.1 et DTS
Sous-titres : français
Bonus :
A duplex ouvert : court making of du film
Bande-annonce en VOST
Lien internet
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Avançant dans l’âge adulte, Alex et Nancy, l’un écrivain, l’autre journaliste, fraîchement mariés, se lancent dans l’aventure immobilière et quittent l’engoncement chic de Manhattan pour la tranquillité néo-bourgeoise de Brooklyn : un superbe duplex dans un quartier qui monte. Parquet, cheminée, vitraux, moulures… Le rêve pour un prix, somme toute, étrangement intéressant !
Car le cachet de la maison masque un défaut de poids : la locataire du premier ! Nonagénaire irlandaise, veuve depuis des lustres, la robuste Mrs Connelly n’attend pas la pendaison de crémaillère pour en faire voir de toutes les couleurs à notre jeune couple... Voilà un ménage à trois propice au conflit ouvert...
Après La Guerre des Rose, guerre à la rosse ! Danny de Vito reprend la caméra pour acclimater outre-atlantique l’hilarant et inénarrable Viager de Pierre Tchernia, ici façon Maman, j’ai raté l’avion. C’est d’ailleurs dans cette façon de faire que le bas blesse, donnant au film partant d’une idée bonne et d’actualité (les effets pervers du vieillissement des populations, un pied de nez à la morale bourgeoise et aux conventions établies), quelques lourdeurs peu excusables ! Si Kathleen Turner et Michael Douglas excellaient en couple autodestructeur dans le premier opus de De Vito, Ben Stiller, décidément enfermé dans les comédies pompières (les très moyens Mary à tout prix, Mon beau-père et moi, Poly et moi ; exception : Au nom d’Anna d’Edward Norton, juste et touchant) et Drew Barrymore (une filmographie tout aussi fade, n’étaient les excessifs mais réussis Charlie’s Angels) convainquent moins dans leurs efforts pour éliminer leur embarrassante voisine, n’allant pas au bout de l’iconoclasme. Le résultat est une comédie douçâtre et inconséquente, enchaînant des gags trop souvent lourdingues. On est loin de Tatie Danielle par exemple, et seuls les inconditionnels du genre apprécieront.
Mais la durée raisonnable du film (1h25) peut en faire un divertissement qui passe, une friandise du dimanche soir ou d’après-midi de Toussaints par exemple, sans aller chercher plus loin que l’ensemble ne propose : une farce. A se procurer en connaissance de cause donc, d’autant que les bonus ne relèvent pas la qualité de l’objet avec une simple bande-annonce et un making of minuscule, que l’on pourra confondre avec cette première.
Bruno Portesi
( Mis en ligne le 17/01/2005 )
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