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Dans la peau d’Alan Conway avec Brian Cook, John Malkovich Fox Pathé Europa 2006 / 19.99 € - 130.93 ffr. Durée DVD 130 mn. Durée film 87 mn. Classification : Tous publics | Sortie Cinéma, Pays : 2004, Angleterre
Sortie DVD : 19 juillet 2006
Titre original : Colour me Kubrick
Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9e compatible 4/3
Format audio : Français Dolby Digital 5.1 et 2.0, Anglais Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français
Bonus :
- Interviews de John Malkovitch et Brian Cook
- Making of
- Bandes-annonces Imprimer
Qui aurait osé se faire passer pour limmense et mystérieux Stanley Kubrick ? Et tout ça pour grappiller ici un verre, là une nuit dhôtel, là encore les faveurs dun peu de chair fraîche masculine ?!... Alan Conway, qui défraya finalement la chronique et les tabloïds britanniques osa, au grand dam du réalisateur et de sa famille, et à la très grande honte de tous ceux tombés dans le piège !... Pareille esbroufe ne pouvait échapper à ladaptation sur grand écran, et deux héritiers légitimes du metteur en scène mirent ainsi la main à la pâte : Anthony Frewin pour le scénario, et Brian Cook, assistant-réalisateur de Kubrick à trois reprises (Barry Lindon, Shining et Eyes Wide Shut). Du coté du jeu, même si, entre autres, Jack Nicholson avait été pressenti, qui dautre que John Malkovich pouvait se mettre dans la peau de limmense affabulateur ?...
Loriginalité dun scénario tiré dun vrombissant fait dhiver, lil et les références de proches du cinéaste et le jeu subtil et décalé dun acteur comme Malkovich font dAppelez-moi Kubrick une comédie grinçante, goûteuse et hautement réussie. Le pari était pourtant risqué
Malkovich excelle dans ce rôle à sa propre (dé)mesure : il incarne un Conway/Kubrick plus vrai que nature, extravagant et fêlé, dandy précieux vêtu de loques, menteur éhonté, à la limite de la schizophrénie ! Le pire fut que Conway méconnaissait plutôt luvre du maître et put se faire piéger quelquefois comme un bleu. Mais sa gouaille boucha les trous et nombreux furent ceux à avaler la couleuvre. Honte à eux, certes, mais on rit bien !
Dune B.O. hommage aux films du grand réalisateur à moult private jokes et références cinématographiques, le film est innervé dune aura kubrickienne savoureuse, que le cinéphile et lamateur de luvre apprécieront : jeunes voyous façon Orange mécanique dans la scène douverture, standards classiques renvoyant à 2001, lodyssée de lespace et autres, jusquà lapparition de Marisa Berenson, ici journaliste new-yorkaise et non lady du XVIIIe siècle
Les bonus du DVD permettent de mieux comprendre la maturation du projet, dans le sillage de lhistoire de luvre de Kubrick et de ces collaborateurs, avec une interview de Brian Cook (en plus de celle de lacteur principal) et un making of pour de vrai. A voir de toute urgence donc !
Bruno Portesi ( Mis en ligne le 19/07/2006 ) Imprimer | |
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