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Prison break
avec Alan  Parker, Brad Davis, Irene  Miracle, Randy Quaid, John Hurt, Paolo  Bonacelli
Gaumont Columbia Tristar Home Vidéo 2008 /  21.99   € - 144.03 ffr.
Durée film 118 mn.
Classification : - 16 ans

Sortie cinéma, Pays : 1978, États-Unis

Version : 1 DVD 9/Zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Format image : 1.85 (couleurs)
Format audio : Anglais, Français, Allemand (Dolby Digital 5.1)
Sous-titres : Anglais, Français, Allemand, etc.

Bonus :
- Commentaire audio
- Les producteurs
- Le tournage
- L'œuvre finale
- Galerie de photos
- Bandes annonces

Inclus le CD de la bande originale du film

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30 ans déjà. À l’occasion de cet anniversaire, cette édition remasterisée de Midnight Express répond à toutes nos attentes : une image nettoyée, un son purifié et des bonus passionnants.

Tiré d’une histoire vraie et du récit autobiographique qu’en fit le personnage central, William Hayes, Midnight Express fait partie de ses films résumant une époque, une œuvre et un homme, ici Alan Parker. L’histoire d’une chute, celle de Bill, jeune touriste en Turquie avec son épouse, ramenant dans ses bagages un peu d’herbe pour gentiment trafiquer, rapidement pris, rapidement jugé pour finir croupissant dans les geôles du pays : une descente en enfer terriblement poignante ou rien ne rattrape rien (les matons, les prisonniers, le système judiciaire d’un pays dépeint comme arriéré) sinon son épouse (voir la scène où ils font l’amour au travers de la vitre du parloir).

Parker, accompagné pour l’occasion d’Oliver Stone au scénario, met tout son talent au service du récit ; une photo soignée, insistant sur les ambiances glauques et insalubres du pénitencier turc, une musique mondialement connue, un acteur exemplaire, Brad Davis, acteur d’un film, alors que Richard Gere était au départ pressenti par des studios voulant compenser avec une star bankable un scénario sulfureux.

Car soufre il y eut. La Turquie interdit pendant très longtemps la diffusion d’un film exposant de manière aussi exagérée, manichéenne et critique le fonctionnement de son appareil policier et judiciaire. Au point d’ailleurs que l’auteur du récit comme le scénariste ont récemment présenté leurs excuses à l’Etat et au peuple turcs. D’autant que, explique Alan Parker, l’intention n’avait au départ rien de politique : c’est une trajectoire en forme de chute libre que le réalisateur voulait saisir, celle d’un homme en partie responsable de sa dérive, et comment, à partir de là, devait se mettre en place un irrépressible mécanisme de survie, une indispensable brutalisation du soi face à la brutalité extrême de cet environnement singulier.

Un film devenu culte, sans doute de manière exagérée, mais que cette édition pour ses trente ans soutient dans sa qualité : il a très peu vieilli et reste une œuvre poignante, parlante, et difficile.

Des bonus passionnants, disions-nous en exergue à cet article : à commencer par le commentaire d’Alan Parker lui-même et deux heures de pur plaisir cinématographique. Sur la composition d’un thème musical aujourd’hui classique, le choix des acteurs, le travail sur le scénario avec Oliver Stone et mille anecdotes sur le tournage. Captivant. Suivent des reportages sur les producteurs du films et Parker à nouveau, qui reviennent sur l’acceptation du projet à l’époque, qui n’était pas si simple. Etc. Un ensemble à ne pas manquer après le visionnage du chef-d’œuvre.


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 22/02/2008 )
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