|
| Films -> |
| | | Rechercher un réalisateur/acteur | |
| Films -> Drame |
Toi, le frère que je n’ai jamais eu…
avec Claude Miller, Patrick Bruel, Cécile de France, Ludivine Sagnier, Julie Depardieu, Mathieu Amalric
UGC 2008 / 19.99 € - 130.93 ffr.
Durée film 100 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : 2007, France
Version : 1 DVD 9/Zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Format image : 1.85 (couleurs)
Format audio : Français (Dolby Digital 2.0 et 5.1)
Sous-titres : Aucun
Bonus :
- Documentaire sur le film réalisé par Marie-France Barrier
- Scène coupée et fin alternative du film avec commentaire audio optionnel de Claude Miller
- «Le secret dUn secret» par Philippe Grimbert
- Diaporama de photos
- Bande annonce
Imprimer
François eut une enfance étrange, dans les années cinquante : garçon chétif et peu doué pour le sport, il semble faire honte à son père, gymnaste, Maxime (P. Bruel), avec qui il entretient une relation difficile. Sa mère, Tania (C. de France) est cette femme superbe, elle aussi très sportive, autrefois mannequin pour les grands couturiers, Molyneux et dautres. Un couple parfait, maquillant pour plus de perfection ses ascendances juives dans une France non cicatrisée. Les Grimbert ont sacrifié quelques lettres au Grinberg dorigine. Mais est-ce là leur seul secret ?
Car derrière la perfection du couple parental, sa beauté, couple dont François, enfant, imagine les fastes passés, se cache une histoire sombre, tout aussi sombre que ces «années noires» où elle prit place : lhistoire dune famille juive soumise aux caprices de lHistoire, caprices très humains. Tout cela, lamie de la famille, la, elle aussi, très secrète Louise (J. Depardieu), lapprend à François quand il est adolescent, trahissant le secret éponyme. Et François de comprendre que ce frère imaginaire dont il habillait son enfance, au grand désespoir de son père, est en fait un fantôme
Le film, adaptant le roman de Philippe Grimbert, joue du va-et-vient dune époque à lautre : la préhistoire de François, temps du drame, son enfance, son adolescence et, liant le tout dans des tons originalement noirs et blancs faisant contraste aux couleurs du passé, le temps du François adulte (M. Amalric), dans les années 80. Une belle idée montrant sans doute toute la violente vivacité de ce passé tu, jusquau mensonge.
Mais lensemble, avouons-le, nemporte pas la conviction : un montage maladroit et une intrigue qui au final, napporte rien de neuf et pas de manière si percutante ou innovante. Nous voici à nouveau devant un film édifiant sur notre passé honteux à tous, dont le thème devrait faire la qualité, tout comme les acteurs choisis pour le mettre en vie. Un casting en effet impressionnant mais des acteurs qui semblent ici faire plus office de marionnettes pour un A + B historique qui méritait plus de nuances. Tout est trop didactique et lissé, trop cinématographique (au sens de lartifice) pour porter une réalité qui puisse convaincre. Le moment de basculement, ce choix que fait la mère du frère disparu, Hannah (L. Sagnier), au moment de franchir la ligne de démarcation, signant ainsi sa perte et celle de son fils, manque de cohérence. Les ressorts psychologiques la conduisant à cette décision absurde méritaient plus dexploitation que les simples soupçons et lamertume dune femme jalouse. Il manque la violence et le temps de la maturation pour expliquer pareil suicide.
Bref, on attendait beaucoup mieux du réalisateur de La Petite Lili. Julie Depardieu, primée aux Césars 2008 pour ce film, sans mériter véritablement le prix (elle ne fait jamais que du J. Depardieu, femme fragile, écorchée et douce) est le personnage le plus sincère et le plus attachant, témoin à chaque époque de ce drame familial, et seconde maman du petit François.
Bruno Portesi
( Mis en ligne le 04/04/2008 )
Imprimer
A lire également sur parutions.com:La Meilleure façon de marcher
de Claude Miller La petite Lili
de Claude Miller | |
|
|
|
|
|