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9 hommes
avec William Friedkin, Kenneth Nelson, Frederick Combs, Cliff Gorman, Laurence Luckinbill, Keith Prentice, Peter White
Carlotta Films 2013 /  19,99  € - 130.93 ffr.
Durée film 115 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1970
Sortie DVD : Février 2013
Titre original : The Boys in the Band

Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.77
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais 2.0 mono
Sous-titres : Français

D'après la pièce de Mart Crowley

Bonus :
- «Acte 1 : la pièce» : Mart Crowley se souvient de la genèse et du succès inattendu de sa pièce (13 min.)
- «Acte 2 : le film» : l’adaptation cinématographique des Garçons de la bande racontée par ses instigateurs (24 min.)
- «Acte 3 : 40 ans de garçons de la bande» : regard rétrospectif sur la réception du film et son héritage (5 min.)
- Bande annonce

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Film culte sorti en 1972, le temps d'avant l'Affirmative Action Gay et les années SIDA, Les Garçons de la Bande est l'adaptation de la pièce du même titre écrite par Mart Crowley, succès réel du off-Broadway.

Le spectre complet de ce que l'homosexualité pouvait vouloir dire alors, dans le New-York des sixties crépusculaires, à travers 9 personnages, à l'occasion de l'anniversaire de l'un d'eux, Harold ("moche, juif, gay", selon ses propres dires, et glacial pourrait-on ajouter, le regard masqué par des verres fumés sur une peau gangrenée par la honte).

De la folle extravertie et excessive à l'homosexuel dans le placard, en passant par l'escort-boy juvénile, le black déprimé alcoolique et le couple qui cherche ses bases : un prof de math qui semble le plus hétérosexuel du monde et un photographe de mode, plutôt macho-man aussi ; 9 hommes et 9 façons de vivre son homosexualité.

Au centre, l'hôte de la soirée, Michael, dandy rongé par la culpabilité, au train de vie fastueux dans son home de l'Upper-East-Side. Autour, cette farandole humaine, excessive et touchante, où chacun, malgré ses penchants, devrait pouvoir se reconnaître.

Le temps de cette soirée, le maelström gagne en puissance, alors qu'un orage éclate et que la nuit tombe, des rires aux larmes, de la colère à la tendresse. Harold tarde à arriver. Un invité surprise, Alan, ami des bancs de la fac de Michael, hétérosexuel notoire... quoique... Et Michael propose un jeu, un jeu pervers, espiègle : que chacun se saisisse du téléphone et dise à la personne qu'il aime... qu'il l'aime, justement.

Génétiquement théâtral, malgré la réalisation précise de William Friedkin (L'Exorciste, French Connection, plus récemment Killer Joe), le film est marqué par son époque (ce qui en fait, d'une certaine façon aussi aujourd'hui, un attachant documentaire), exagéré parfois (le réalisateur confesse qu'il aurait atténué aujourd'hui les envolées lyriques de la folle de service, Emory, splendidement interprété par Cliff Gorman), mais finalement toujours très juste et, encore maintenant, avant-gardiste.

Un film culte donc. Peu connu... comme le sont les films cultes. A découvrir.


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 08/03/2013 )
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