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La Splendeur des Amberson
avec Orson Welles, Orson Welles, Joseph Cotten, Dolores Costello
Editions Montparnasse - RKO 2004 / 15 € - 98.25 ffr.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma : USA, 1942
Titre original : The Magnificent Ambersons
Version : DVD 9 / Zone 2.
Format vidéo : N&B, 1.33
Format image : 4/3
Format audio : anglais, français mono
Sous-titres : français
Bonus :
Présentation de Serge Blomberg.
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Inspiré du roman The Magnificent Ambersons de Booth Tarkington, auteur que Welles admirait particulièrement et dont il avait déjà adapté ce même livre pour la radio, le film se déroule à la fin du XIXe siècle. A travers deux histoires d'amour croisées - et ratées -, il retrace sur vingt ans l'histoire et la décadence d'une famille de riches Américains.
Singeant le mode de vie des aristocrates européens, les Amberson vivent en circuit fermé dans leur vaste et sombre demeure. Incroyablement arrogant et imbu de son patronyme, le jeune George Amberson Minafer préfère renoncer à son amour pour la belle Lucy plutôt que de voir le père de celle-ci, Eugene Morgan, un séduisant self-made-man, renouer une liaison de jeunesse avec sa mère, veuve depuis peu. Piétinant au passage plusieurs destinées dans son entourage, George accompagnera sa mère dans un long voyage en Europe qui se transformera en une errance fatale...
Malgré les mutilations définitives infligées par la RKO (à la suite de projections-tests particulièrement désastreuses et en l'absence d'Orson Welles parti tourner un documentaire au Brésil, le montage original d'une durée de 2h30 fut réduit par ses producteurs à 88 minutes !), malgré une fin heureuse totalement déplacée, La Splendeur des Amberson nous apparaît aujourd'hui comme un authentique chef-d'oeuvre, digne successeur de Citizen Kane. Brillant scénariste, immense directeur d'acteurs, Welles tire aussi un parti extraordinaire du décor. Comme dans tous ses films, son travail sur la lumière et les mouvements de caméras est particulièrement inventif, faisant presque de la maison des Amberson - où se déroule l'essentiel de l'action - un personnage à part entière de l'histoire. Donc : un grand film "quand même", à ne manquer sous aucun prétexte.
Patrick Lienhardt
( Mis en ligne le 08/11/2004 )
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