L'actualité du livre Mardi 23 avril 2024
  
 
     
Films  ->  

Pour vous abonner au Bulletin de Parutions.com inscrivez votre E-mail
Rechercher un réalisateur/acteur
A B C D E F G H I
J K L M N O P Q R
S T U V W X Y Z
Films  ->  Policiers / Thrillers  
Thriller érotique
avec Brian De Palma, Michael Caine , Angie  Dickinson, Nancy Allen
Carlotta Films 2012 /  16.99  € - 111.28 ffr.
Durée film 101 mn.
Classification : - 16 ans

Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1980
Sortie DVD : Novembre 2012
Titre original : Dressed to Kill

Version : 1 DVD-9 et 1 DVD-5, zone 2
Format vidéo : PAL, Format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais 1.0 et 5.1, Français 1.0
Sous-titres : Français


Bonus :

DVD 1 :
- Préface de Samuel Blumenfeld
- Pulsions en trois versions : comparaison entre les versions non censurées, censurée et télévisée du film
- Bande annonce

DVD 2 :
- «Symphonie de la peur» : George Litto, producteur de Pulsions, évoque sa collaboration avec Brian De Palma
- «La femme en blanc» : Angie Dickinson se remémore le tournage de Pulsions
- «La femme en violet» : Nancy Allen se souvient du film
- «Une leçon de cinéma» : Comment l’opportunité d’être acteur pour De Palma permit à Keith Gordon d’apprendre son futur métier de réalisateur

Imprimer


A la sortie de Pulsions, De Palma (né en 1940) est un réalisateur célèbre pour trois raisons : Ses films fantastiques (Phantom of the Paradise, Carrie, Fury), son sens du détail technique (travellings interminables, plans séquences, découpage de l’écran) et son intérêt pour les phénomènes paranormaux (pouvoirs magiques, troubles psychiatriques, dédoublement de personnalité). Pulsions marque néanmoins un tournant avec les années 70, De Palma passant définitivement du côté du thriller horrifique et psychologique, et délaissant l’aspect fantastique et épouvantable du passé (avec Sisters notamment). Ce film (malgré tout peu convaincant) annonce Blow out (1981) et Body Double (1984), et l’on retrouve les thèmes chers à l’auteur : Voyeurisme, dédoublement, manipulation, névrose pathologique, violence gratuite.

Kate Miller, la cinquantaine séduisante (Angie Dickinson, parfaite dans un rôle à contre emploi et assez risqué) est une femme moderne mais frustrée sexuellement à cause d’un mari peu enclin à la mener à l’extase. Elle se confie à son psychiatre (Michael Caine) avant de succomber au charme d’un inconnu rencontré dans un musée et d’être sauvagement assassinée par une femme alors qu’elle quittait l’appartement de son amant. Seul témoin du meurtre, une prostituée (Nancy Allen) va devoir mener l’enquête pour éviter de se retrouver accusée à son tour. Avec l’aide du fils de la disparue, elle va tenter de comprendre le drame qui se nouait autour de ce crime affreux.

Si De Palma excelle une fois de plus dans une réalisation très soignée, voire même épurée, il ne peut résister à placer son film dans une situation autoréférentielle qui incite le spectateur à penser à Psychose, mais aussi aux propres films de son auteur (Pulsions est construit comme Carrie, avec des scènes similaires au début et à la fin et à la musique quasi identique.).

Pulsions débute comme un véritable film érotique (à l’instar de la fin de Body Double) et finit par un cauchemar (exactement comme dans Carrie). Si l’on sourit devant les obsessions de De Palma, on est assez déçu de voir un film qui s’inscrit à nouveau dans les mêmes thèmes, récurrents depuis plus de trente ans. Combien de scènes de douche De Palma a-t-il utilisées entre 1973 et 1984 ?! On oscille entre le film pour adolescents (avec un suspense qui tient bien, des scènes tape à l’œil, et une dimension trouble) et le thriller soigné (la scène du musée est inquiétante, et d’autres sont assez efficaces, comme celle du métro).

Avec Pulsions, De Palma se fait avant tout plaisir en mêlant des scènes érotiques assez osées avec ses obsessions du moment (la transsexualité et la chirurgie esthétique), et une violence rare mais choquante. Il est clair que si plastiquement le film n’a pas pris une ride, le scénario, lui (parfois invraisemblable), montre encore l’immaturité du réalisateur coincé entre des références trop présentes, des clins d’œil faciles et une volonté de montrer un savoir faire visuel sans faille. Seul détail marquant, la présence permanente de Dickinson qui apparaît sur tous les plans avant de disparaître au bout d’une demi-heure !

Même si Pulsions se regarde gentiment, on est loin de Phantom of the Paradise et plus tard, de Outrages ou L’Impasse, bien plus aboutis.


Jean-Laurent Glémin
( Mis en ligne le 21/12/2012 )
Imprimer

A lire également sur parutions.com:
  • Blow Out
       de Brian De Palma
  • Phantom of the Paradise
       de William Finley
  • Obsession
       de Brian De Palma
  •  
    SOMMAIRE  /  ARCHIVES  /  PLAN DU SITE  /  NOUS ÉCRIRE  

     
      Droits de reproduction et de diffusion réservés © Parutions 2024
    Site réalisé en 2001 par Afiny
     
    livre dvd