|
Films -> |
| | Rechercher un réalisateur/acteur | |
Films -> Policiers / Thrillers |
Thriller érotique avec Brian De Palma, Michael Caine , Angie Dickinson, Nancy Allen Carlotta Films 2012 / 16.99 € - 111.28 ffr. Durée film 101 mn. Classification : - 16 ans | Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1980
Sortie DVD : Novembre 2012
Titre original : Dressed to Kill
Version : 1 DVD-9 et 1 DVD-5, zone 2
Format vidéo : PAL, Format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais 1.0 et 5.1, Français 1.0
Sous-titres : Français
Bonus :
DVD 1 :
- Préface de Samuel Blumenfeld
- Pulsions en trois versions : comparaison entre les versions non censurées, censurée et télévisée du film
- Bande annonce
DVD 2 :
- «Symphonie de la peur» : George Litto, producteur de Pulsions, évoque sa collaboration avec Brian De Palma
- «La femme en blanc» : Angie Dickinson se remémore le tournage de Pulsions
- «La femme en violet» : Nancy Allen se souvient du film
- «Une leçon de cinéma» : Comment lopportunité dêtre acteur pour De Palma permit à Keith Gordon dapprendre son futur métier de réalisateur Imprimer
A la sortie de Pulsions, De Palma (né en 1940) est un réalisateur célèbre pour trois raisons : Ses films fantastiques (Phantom of the Paradise, Carrie, Fury), son sens du détail technique (travellings interminables, plans séquences, découpage de lécran) et son intérêt pour les phénomènes paranormaux (pouvoirs magiques, troubles psychiatriques, dédoublement de personnalité). Pulsions marque néanmoins un tournant avec les années 70, De Palma passant définitivement du côté du thriller horrifique et psychologique, et délaissant laspect fantastique et épouvantable du passé (avec Sisters notamment). Ce film (malgré tout peu convaincant) annonce Blow out (1981) et Body Double (1984), et lon retrouve les thèmes chers à lauteur : Voyeurisme, dédoublement, manipulation, névrose pathologique, violence gratuite.
Kate Miller, la cinquantaine séduisante (Angie Dickinson, parfaite dans un rôle à contre emploi et assez risqué) est une femme moderne mais frustrée sexuellement à cause dun mari peu enclin à la mener à lextase. Elle se confie à son psychiatre (Michael Caine) avant de succomber au charme dun inconnu rencontré dans un musée et dêtre sauvagement assassinée par une femme alors quelle quittait lappartement de son amant. Seul témoin du meurtre, une prostituée (Nancy Allen) va devoir mener lenquête pour éviter de se retrouver accusée à son tour. Avec laide du fils de la disparue, elle va tenter de comprendre le drame qui se nouait autour de ce crime affreux.
Si De Palma excelle une fois de plus dans une réalisation très soignée, voire même épurée, il ne peut résister à placer son film dans une situation autoréférentielle qui incite le spectateur à penser à Psychose, mais aussi aux propres films de son auteur (Pulsions est construit comme Carrie, avec des scènes similaires au début et à la fin et à la musique quasi identique.).
Pulsions débute comme un véritable film érotique (à linstar de la fin de Body Double) et finit par un cauchemar (exactement comme dans Carrie). Si lon sourit devant les obsessions de De Palma, on est assez déçu de voir un film qui sinscrit à nouveau dans les mêmes thèmes, récurrents depuis plus de trente ans. Combien de scènes de douche De Palma a-t-il utilisées entre 1973 et 1984 ?! On oscille entre le film pour adolescents (avec un suspense qui tient bien, des scènes tape à lil, et une dimension trouble) et le thriller soigné (la scène du musée est inquiétante, et dautres sont assez efficaces, comme celle du métro).
Avec Pulsions, De Palma se fait avant tout plaisir en mêlant des scènes érotiques assez osées avec ses obsessions du moment (la transsexualité et la chirurgie esthétique), et une violence rare mais choquante. Il est clair que si plastiquement le film na pas pris une ride, le scénario, lui (parfois invraisemblable), montre encore limmaturité du réalisateur coincé entre des références trop présentes, des clins dil faciles et une volonté de montrer un savoir faire visuel sans faille. Seul détail marquant, la présence permanente de Dickinson qui apparaît sur tous les plans avant de disparaître au bout dune demi-heure !
Même si Pulsions se regarde gentiment, on est loin de Phantom of the Paradise et plus tard, de Outrages ou LImpasse, bien plus aboutis.
Jean-Laurent Glémin ( Mis en ligne le 21/12/2012 ) Imprimer
A lire également sur parutions.com:Blow Out de Brian De Palma Phantom of the Paradise de William Finley Obsession de Brian De Palma | |
|
|
|
|