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Films -> Fantastique / Science-Fiction |
Film culte ? avec Jerry Kramer et Colin Chilvers, Michael Jackson, Sean Lennon, Joe Pesci Warner Home Video 2009 / 9.99 € - 65.43 ffr. Durée film 89 mn. Classification : Tous publics | Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 1988
Sortie DVD : 21 octobre 2009
Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.37
Format image : Couleurs, 4/3
Format audio : Anglais, Français, Italien Dolby Digital 2.0
Sous-titres : Français, Anglais, Néerlandais, Italien, Arabe, Roumain, Bulgare, Russe ; Français, Anglais pour sourds et malentendants
Bonus :
- Bande annonce originale du film Imprimer
Alors que la mort de Michael Jackson et les allées et venues de son cadavre ont constitué le feuilleton de lété, il est bon de revenir sur ce qui fut finalement lessence de l'homme : la chanson, la danse, les clips, lentertainment
On met à part les affaires douteuses, les scandales divers, les folies, les maladies variées pour revenir au chanteur avec ce Moonwalker, film-documentaire à la gloire du bonhomme.
Un film étrange, déconcertant, moitié documentaire (à partir dun medley de ses clips, depuis le temps des Jackson Five) accompagné de quelques statistiques majeures (nombre dalbums vendus, nombre de titres classés au billboard en même temps
), moitié film, organisé autour de quelques clips plus ou moins réussis avec, en plat principal, un long clip, dont il partage la vedette avec Joe Pesci, autour de sa chanson ''Smooth Criminal''. On retrouve par ailleurs des titres importants, comme ''Leave me alone'' (Michael contre les paparazzis, un thème obsédant manifestement), ''Bad'' (en version parodique, avec des enfants jouant à singer MJ) ainsi quune version concert, jacksonienne et pas désagréable de ''Come Together'' (les Beatles quand même !).
Bref, un objet bizarre, marqué par la technologie des effets spéciaux de son temps (1988, autant dire une éternité). Et la présence récurrente des enfants (on se croirait dans un film de Walt Disney pour les 5-6 ans
), comme seuls compagnons de jeux du chanteur
Cétait avant les accusations de pédophilie qui défrayèrent en leur temps la chronique mondaine et judiciaire américaine mais on ne peut sempêcher de songer à ce qui arriva par la suite.
Reste le chanteur, le danseur, le showman éblouissant : Michael Jackson aura porté le clip au niveau dun genre à part, et, joignant la danse au chant, exploité les virtualités du support. Il y a là une empreinte majeure et indéniable. Surtout, à le voir danser, bouger, vibrer, enchaîner ses pas et son fameux moonwalking, on reste sidéré par lénergie dégagée, le perfectionnisme des poses, le côté parfois brut, animal, des déhanchements
Il y avait là quelque-chose, que les scènes de danse de ''Smooth Criminal'' illustrent parfaitement, un talent, une présence, en dépit dune personnalité en fuite perpétuelle avec la réalité.
S'il est difficile de regarder ce DVD en faisant abstraction du personnage et de son histoire récente, Mickael reste fascinant comme artiste, un modèle qui demeure, au temps de la télé-réalité
Gilles Ferragu ( Mis en ligne le 23/10/2009 ) Imprimer | |
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