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Films  ->  Horreur / Epouvante  
Erotique et gore
avec Harry Kümel, Delphine Seyrig, John Karlen, Danielle Ouimet
Malavida 2013 /  16.99  € - 111.28 ffr.
Durée film 100 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : Belgique, France, Allemagne, 1971
Sortie DVD : Août 2013

Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.66
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Flamand 2.0
Sous-titres : Français

Bonus :
- Livret (16p.)
- «Les lieux des ténèbres» : interview de Kumel et Drouot (22 min.)
- «Jouer la victime» : interview de Danielle Ouimet (15 min.)
- «La fille des ténèbres» : interview d’Andrea Rau (8 min.)
- Bande annonce

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Harry Kümel fut connu surtout pour son film précédent, Malpertuis, d'après le roman de Jean Ray et interprété par Orson Welles. Les Lèvres rouges s'inscrit dans la même veine, le film fantastique, avec une pointe d'érotisme, en vogue dans les années 70.

Valerie (Danielle Ouimet) et Stefan (John Karlen) sont immobilisés à Ostende à la suite d'une panne de train, et doivent rester dans un vaste hôtel désert en cette morte saison. Le couple fait la connaissance de la troublante comtesse Bathory (Delphine Seyrig) et de sa protégée Ilona (Andrea Rau), créatures de la nuit. Peu à peu, elles prennent possession, corps et âme, de Valérie et de Stefan...

Le film doit son succès à ce mélange d'érotisme et de morbidité sanguinolente. Nudité convenue et mesurée, transgression (saphisme, lesbianisme), Les Lèvres rouges joue sur des codes mystérieux dans une certaine sophistication au niveau des décors et des personnages (femmes vampires et envoûtantes).

Après des années, le film accuse ses défauts dans sa stylisation, certes parfois réussie, parfois kitsch, mais un peu trop appuyée dans la volonté de faire peur (sans vraiment y réussir). Le chef opérateur Eduard van der Enden n’y va pas de main morte par moments.

Les Lèvres rouges est donc aujourd'hui plus une curiosité qu'un film réellement troublant ; la mise en scène est un peu sèche, théâtrale, trop factice et outrée. L'esthétique l'emporte sur l'exploration d'un genre. Harry Kümel semble reprendre des œuvres littéraires (Carmilla de Sheridan Le Fanu, Dracula de Bram Stoker) ou picturales (Fernand Khnopff, Paul Delvaux) sans angle novateur. Et les acteurs ont hélas un peu de mal à donner chair à cette histoire.

Mais dans l’ensemble, le film se laisse plaisamment regarder.


Yann Leloup
( Mis en ligne le 06/12/2013 )
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