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Gens de peu avec Zivojin Pavlovic, Dragan Nikolic, Ruzica Sokic, Neda Spasojevic Malavida - Black Wave 2013 / 19 € - 124.45 ffr. Durée film 79 mn. Classification : Tous publics | Sortie Cinéma, Pays : Yougoslavie, 1967
Sortie DVD : 15 mai 2013
Titre original : KAD BUDEM MRTAV I BEO
Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.66
Format image : N&B
Format audio : Serbe mono
Sous-titres : Français
Bonus :
- Livret (24 p.) Imprimer
Second DVD que présente Malavida dans le cycle consacré à Zivojin Pavlovic, après LEmbuscade, Quand je serai mort et livide dévoile un titre pour le moins surprenant...
Zivojin Pavlovic, lun des chefs de file de ce quon a appelé la ''Vague noire'' en Yougoslavie, nous conte les mésaventures dun jeune homme, Jimmy Barka, qui est saisonnier et travaille comme employé sur un chantier. Il vit aussi de petits larcins avec sa petite amie Lilica. Reprenant la route, ne trouvant pas de travail, ils commencent tous les deux une longue errance. Jimmy est bientôt encouragé par une chanteuse de cabaret et part pour Belgrade où il veut remporter un concours de jeunes chanteurs
Zivojin Pavlovic donne ici un film fort amer sur les marginaux de la société dalors. Dans une mise en scène simple et directe, il évoque le destin désabusé de Jimmy, de ce chanteur doccasion, pitoyable ou pathétique, comme on veut, mais sans jamais faire preuve de sentimentalisme ou de complaisance envers lui. Cela permet au cinéaste de brosser un portrait désenchanté des rapports humains en totale contradiction avec la «joie» affichée par la propagande socialiste de l'époque. Pour autant, le film ne sombre pas dans une dénonciation plate et vengeresse et sattache plutôt aux faits et gestes de son personnage.
Le film, dit-on, donna le sujet au cinéaste américain John Schlesinger pour son film Macadam cow-boy (1968), avec Dustin Hoffman, film dépeignant un anti-héros similaire (qui, lui aussi, veut faire carrière comme chanteur), aux États-Unis cette fois-ci, et face au rêve américain. Comme quoi, dEst en Ouest, on retrouve derrière les «rêves» et les imageries, et ce malgré les différences de régimes, les mêmes existences désabusées.
On espère que Malavida poursuivra la promotion de ce cinéaste hélas fort peu connu.
Yannick Rolandeau ( Mis en ligne le 14/06/2013 ) Imprimer | |
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