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Films  ->  Grands classiques  
Franchement laid
avec Michelangelo Antonioni, Monica Vitti, Paolo  Bonacelli
Carlotta Films 2013 /  16.99  € - 111.28 ffr.
Durée film 124 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : Italie, Allemagne, 1980
Sortie DVD : Septembre 2013
Titre original : Il Mistero di Oberwald

Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.33
Format image : Couleurs, 4/3
Format audio : Italien 2.0 mono
Sous-titres : Français

Bonus :
- «Oberwald onirique» : analyse du film par Aurore Renaut (18 min.)

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Réalisé en vidéo pour la télévision italienne en 1980, entre Profession : reporter (1977) et Identification d'une femme (1982), Le Mystère d'Oberwald est un film fort étrange du grand Michelangelo Antonioni. L’intrigue s’inspire de L’Aigle à deux têtes de Jean Cocteau et se résume ainsi : Sébastien (Franco Branciaroli), jeune poète révolutionnaire, s’introduit au château d’Oberwald pour tuer la reine du royaume (Monica Vitti). Blessé, il s’évanouit mais la comtesse le dissimule dans sa chambre. Vivant recluse depuis l’assassinat du roi, la reine espère connaître un sort similaire à celui de son mari. Elle propose alors un pacte au jeune homme : elle le gardera trois jours à son service, durée au cours de laquelle il devra la tuer sans quoi elle le livrera au chef de la police, le comte de Fœhn (Paolo Bonacelli). Ils tombent sous le charme l’un de l’autre…

Michelangelo Antonioni n’a alors plus rien à prouver vis-à-vis du cinéma, avec des chefs d’œuvre comme L‘Avventura, Blow up, La Notte ou Profession : reporter. Mais ici, il est bien difficile de reconnaître la patte du maître tant l’utilisation de la vidéo, sous couvert de recherches ou d’expérimentation, ne donne rien de bien convaincant.

Malgré une intrigue intéressante, le film est difficilement supportable tant l’image est franchement laide (malgré Luciano Tovoli à la photographie). Aberrations chromatiques, distorsions colorimétriques (couleurs baveuses), son de mauvaise qualité, cadres hésitants et maladroits, mise au point défaillante, bavardages tirant en longueur, manque patent de définition... on cherchera en vain un sens à ses changements subits de couleurs (un plan sur de l'herbe devient totalement bleu...).

Le résultat est désastreux. Le cinéaste, n'ayant pas tourné depuis quelques années, s'empare de la vidéo et de la télévision mais ce n'est vraiment pas son média. Il retrouvera son talent avec le cinéma et Identification d'une femme (1982).


Yannick Rolandeau
( Mis en ligne le 04/10/2013 )
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