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Curé ? Vraiment ?
avec Evald Schorm, Vlastimil Brodsky, Jan Libícek, Zdena Skvorecka
Malavida 2014 /  18.28  € - 119.73 ffr.
Durée film 85 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : Tchécoslovaquie, 1969
Sortie DVD : Avril 2014
Titre original : Faráruv konec

Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 1.33
Format image : N&B, 4/3
Format audio : Tchèque 2.0 mono
Sous-titres : Français


Bonus :
- Livret

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Malavida poursuit son cycle tchèque déjà fort d'une filmographie conséquente, initiative qu'il faut saluer car cette cinématographique somptueuse est beaucoup moins connue de nos jours. L'éditeur avait déjà sorti un autre film d’Evald Schorm, Du courage pour chaque jour.

Evald Schorm fit des études musicales, puis la FAMU de 1957 à 1962 (la fameuse école tchèque de cinéma) et réalisa des courts métrages. Dès 1964, il tourne entre autres Le Retour du fils prodigue (1966) et Le Septième jour, la huitième nuit (1969). Il se consacre, après la normalisation, à la mise en scène lyrique, et abandonne le cinéma jusqu’en 1988, pour un dernier film. Il réalise avec La fin de bedeau une comédie douce-amère dans la veine d’un Jiri Menzel.

Un sacristain, ayant toujours désiré devenir prêtre, investit une sacristie abandonnée dans un village. Les habitants l'accueillent avec joie et le prenne pour le nouveau curé, sauf l’instituteur qui n’apprécie guère un tel intrus. Il assume sa mission et devient indispensable…

Sous l’angle de la chronique, le cinéaste égrène toute une galerie de personnages tous plus fantaisistes et ridicules les uns que les autres, comme l’instituteur balourd et incapable, la vieille dame faussement malade, toujours couchée dans son lit, le curé faussaire, la jeune fille nymphomane, etc.

On retrouve avec ce film réalisé simplement ce ton particulièrement tchèque où le drame se mélange à la comédie, où rien n’est jamais tout à fait ce que l’on croit, mettant en lumière d’une façon légère toute l’hypocrisie des individus. Le ton n’est jamais méchant et la critique, certes féroce et truculente, est détournée par la frivolité. On pense parfois à Clochemerle de Gabriel Chevallier ou à certains films de la comédie italienne.

Voilà donc une réjouissante surprise. Souhaitons ardemment que Malavida poursuive son cycle tchèque !


Yannick Rolandeau
( Mis en ligne le 15/07/2014 )
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