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Pas si almodovarien mais assurément sublime
avec Daniel Sachez Arevalo, Quim Gutiérrez, Marta Etura
MK2 2007 / 25.99 € - 170.23 ffr.
Durée DVD 156 mn.
Durée film 103 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : Espagne, 2006
Sortie DVD : 23 août 2006
Titre original : AzulOscuroCasiNegro
Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Espagnol Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français
Bonus :
- De lobscurité à la lumière : Interview du réalisateur et des acteurs (19 min.)
- Sur le plateau : making-of (6 min.)
- Bandes annonces
Goya 2007 de la Meilleure mise en scène originale, de la Meilleure révélation masculine et du Meilleur second rôle masculin.
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Jorge (Quim Gutiérrez, révélation masculine espagnole) se retrouve dans sa vie comme dans un habit mal cousu, lui qui, peut-être, rêvait de haute couture, de sur-mesure, jeune idéaliste, mirant lazur clair de ses rêves pour être brutalement ramené sur terre : malgré de brillantes études, un Master en gestion, graal pour tous ces métiers en ing, il se retrouve reproduit une fois de plus, par son père, une fois de plus : le papa concierge devenu impotent, cest en concierge que sincarne le Jorge adulte. Dur
Et son frère, Antonio (Antonio de la Torre), qui est en prison !...
Heureusement, il y a les potes, Natalia (la fiancée depuis toujours) et Israël, le meilleur pote, aussi pour le pire. Et puis, pour redonner un peu de chaleur à une vie ainsi noircie, il y a Paula, jeune femme en prison, copine dAntonio. Ce dernier demande à son frère de mettre Paula enceinte, pour la beauté du geste, pour lamour, pour permettre aussi à sa douce un peu de douceur, en rejoignant la maternité de la prison
Et, du bleu dazur au noir, puis du noir à lazur de nouveau, le titre trouve tout son sens : un bleu intermède, oxymore chromatique, comme est souvent la vie.
Et un film qui fera date, révélant acteurs et réalisateur. Si Almodovar ne sest pas fait en un jour, nadoubons pas trop vite la geste dArevalo, comparaison, ici, nétant pas raison. Car si lénergie est la même, lirradiation diverge. Certains journalistes français devraient modérer leur empressement aux références faciles
O tempora
Almodovar reste le réalisateur de la Movida, de lentrée dans la vie ; Arevalo serait celui, plus contemporain, plus européen, dune jeunesse repliée face aux laideurs du monde, mais non sans cultiver sa poésie.
MK2 nous a habitué a mieux en terme déditions DVD : les bonus ici présentés ne soulèveront pas un grand enthousiasme. Dommage. Un court-métrage dArevalo avait été à un moment annoncé ; il est ici absent.
Bruno Portesi
( Mis en ligne le 08/09/2007 )
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