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Histoires d'Ô
avec . Diastème, Bruno Todeschini, Emma De Caunes, Léa Drucker
France Télévisions Distribution 2009 / 19.99 € - 130.93 ffr.
Durée film 107 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : France, 2008
Sortie DVD : 22 Janvier 2009
Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 1.85
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Français, Dolby Digital 5.1 et 2.0
Sous-titres : Aucun
Bonus :
- Scènes coupées
- Galerie photos du tournage
- Making of
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Dans ce film choral, tout commence avec de l'eau, l'eau d'une douche après une étreinte amoureuse, celle d'un tuyau d'arrosage, l'eau du Rhône où se jette une malheureuse, une averse très locale sur un homme à sa sieste... L'eau, changeante et vitale, difforme. Histoires d'eaux ? Histoire d'Ô, plutôt, celui qu'on déclame sur les planches... Nous sommes à Avignon, l'été brûle les pavés de la vieille ville et le Rhône, assoupi, chatouille les pieds d'un pont où l'on ne danse plus mais d'où l'on se jette.
Ethnographie filmée des gens du spectacle, comédiens, dramaturges, danseurs, chanteurs, régisseurs. Le monde des intermittents... Maud (E. de Caunes) et Alex jouent l'amour sur scène quand l'amour, justement, les a quittés à la vie, sous le regard paternel mais déprimé d'un auteur, Richard (B. Todeschini), vaincu par le spleen. Noirceur de sentiments aussi chez Louise, chanteuse d'opérettes (littéralement et au sens figuré...) jamais remise d'une séparation, compagne/collègue de Léna, musicienne plus joviale. Kate (L. Drucker), danseuse un peu diva, couche avec Marko, assistant un peu pédé.
Ces gens se croisent, s'aident, se repoussent, électrons fous sur une scène géante, Avignon, la vraie vie et son dialogue de sourds avec ces existences factices cousues sur le velours des rideaux rouges. Diastème, le réalisateur, filme ses personnages en amoureux et connaisseur du biotope, étant lui-même auteur et dramaturge. De la sorte, certains spectateurs glisseront sur le film comme l'eau sur Avignon, peu concernés, au final, par les aléas de la vie de saltimbanque. D'autres y seront plus sensibles, charmés par les jeux des acteurs qui, tous, sonnent juste, très juste.
Bruno Portesi
( Mis en ligne le 30/01/2009 )
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