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Films -> Comédie dramatique |
No (wo)man’s L.A.nd avec Nicole Holofcener, Jennifer Aniston, Frances McDormand, Joan Cusack, Catherine Keener Gaumont Columbia Tristar Home Vidéo 2007 / 19.99 € - 130.93 ffr. Durée film 84 mn. Classification : Tous publics | Sortie Cinéma, Pays : 2006, Etats-Unis
Sortie DVD : 18 avril 2007
Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français
Bonus :
- Commentaire de la réalisatrice et du producteur
- Le tournage
- LAvant-Première à Los Angeles
- Présentation au Festival de Sundance Imprimer
Los Angeles, cité anomique, et les tranches de vies enchâssées de quatre amies quadra, plus ou moins en crise. Christine (Catherine Keener), scénariste avec son mari, est en plein projet immobilier : rajouter un étage à leur impeccable pavillon suburbain. Jane (Frances McDormand) est styliste, plutôt over-stressée et la mariée aux cheveux sales (!) dun homme peut-être trop fashion victim pour être 100 % hétéro. Franny, épouse dun fringant et friqué financier, coule une vie douce de femme au foyer, avec soirées de gala et personal trainer pour garder la ligne. Olivia enfin (Jennifer Aniston) est la brebis galeuse de cette cohorte successful, riche et branchée : ancienne prof, démissionnaire car incompatible avec la jeunesse dorée à qui elle devait enseigner, elle sest reconvertie en femme de ménage
«Pausée», en stand-by sur une non-relation, morte-née avec un homme marié à qui elle téléphone anonymement, elle traîne sa dépression, fume des joints, se tartine de crèmes antirides hors de prix, quelle fauche à ses clients ou extirpe par échantillons aux vendeuses des grands magasins, et sort avec le coach de sa copine Franny : un vrai con, macho à un neurone, mesquin et sans surprise
Elle nhésite pas non plus à utiliser les vibro-masseurs de ses employeuses
Bref, ya dla joie dans la Cité des Anges ! Sans intrigue autre que le tressage de ces quatre parcours, Nicole Holofcener pose un constat désabusé sur, tour à tour, le mal-être urbain, le mal-être bourgeois, le mal-être fait femme, le tout sur fond de crise de la quarantaine. On retrouve un peu du Magnolia de P.T. Anderson, du Short Cuts dAltman, et moins, malgré laffiche, de lincontournable Sex and the City. Car ici, point dhumour, tout est grave, pesant, morne. Trop
On finit par overdoser face au manque de lumière dans ces existences bloquées, en impasse. La morale ? Lamitié triomphe de tout ? Largent ne fait pas le bonheur ?... On attendait, étant donné le casting, Jennifer Aniston en tête, quelque chose de plus sucré, de plus léger. Friends with Money soigne trop son côté «film indépendant», singeant la comédie dramatique à lEuropéenne. Mais nest pas Isabelle Huppert qui veut
Certes, on prend plaisir à suivre ce gratin dactrices, chacune étant parfaite dans son rôle. Jennifer Aniston renvoie à la Justine quelle incarnait dans The Good Girl : le personnage est identique et le jeu suit ; une femme en arrêt, impassible, comme abrutie par une existence choisie/non choisie, libre mais seule
En dehors de quelques petits bonus sans importance (lavant première à L.A., le festival de Sundance 2006 dont le film fit louverture), on retiendra les commentaires de la réalisatrice et du producteur, qui mettra un peu de sel dans un film sinon trop fade.
Samantha Cluzet ( Mis en ligne le 20/04/2007 ) Imprimer | |
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