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Dans les fissures de l’Empire
avec Agustín Díaz Yanes, Viggo Mortensen, Javier Cámara, Eduardo Noriega, Unax Ugalde, Elena Anaya
Metropolitan Filmexport 2009 /  19,99  € - 130.93 ffr.
Durée film 129 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : Espagne, 2006
Sortie DVD : Février 2009
Titre original : Alatriste

Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 1.85
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Espagnol, Français, Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français


Bonus :
- Bande annonce
- Lien internet

Existe aussi en édition collector double DVD (avec un livret de 96 pages) – 24,99 €

D’après les romans d’Arturo Perez-Reverte

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Dans l’Espagne de Philippe IV, monarque quasiment fantoche (les affaires sont menées par le grand Valido, le Richelieu d’Espagne, Olivares), un soldat traverse l’Histoire : Diego Alatriste, être de fiction brodé sur ce XVIIe siècle espagnol par l’écrivain Arturo Perez-Reverte. Il y a trois ans, le réalisateur Agustin Diaz Yanes transposa l’épopée sur grand écran dans une imposante fresque, saluée de l’autre côté des Pyrénées par deux Goya, équivalents de nos César. Avec, en tête d’affiche, un acteur hollywoodien, Viggo Mortensen, dont la parfaite maîtrise du Castillan permit la chose.

L’histoire débute dans les brumes glaçantes des Flandres, enfer nécessaire - selon les mots d’Olivares - de l’Empire espagnol, d’où partit aussi son déclin. Soldat, Alatriste promet à un compagnon agonisant qu’il s’occupera de son fils, Inigo. De retour à Madrid, à présent mercenaire, il tient sa promesse et fait l’éducation, tant intellectuelle que militaire, du jeune garçon.

Nous sommes alors dans l’Espagne rayonnante du XVIIe siècle, jouissant encore des héritages de Charles Quint et de Philippe II. Mais une puissance compromise par les guerres, par l’émergence d’une religion autre, que l’Inquisition, déchaînée, peine à combattre, par un roi trop faible, des intrigues de cour, et, en France, au contraire, l’affirmation d’un grand pouvoir : c’est d’ailleurs à Rocroi, bataille perdue par l’Espagne en 1643, que se termine le film. L’Espagne de Vélasquez (la photo s’en inspire ostensiblement), de Quevedo, de Lope de Vega…

La vie d’Alatriste sert ce panorama historique, dans un entremêlement d’intrigues relevant parfois de l’imbroglio. Car aux affaires de cour, aux grands courants de l’Histoire, se superposent l’histoire d’amour entre le mercenaire et l’actrice Maria de Castro, la passion entre le jeune Inigo, devenu homme, et Angelica d’Alquézar, courtisane et intrigante, la rivalité entre Alatriste et Malatesta, mercenaire italien…

Le film concentre les romans de Perez-Reverte, souffrant à la fois de cette ambition et de la contrainte cinématographique : il excède tout juste les deux heures. D’où un effet de déroute chez le spectateur face à tant de matière laissant, au final, peu de place pour que les personnages s’y installent et s’y étoffent. Si le film est ainsi magnifique, avec le plus gros budget du cinéma espagnol, un casting faramineux (les plus grands acteurs s’y croisent), si la réalisation est soignée, il manque hélas d’incarnation et de souffle. On retiendra donc le spectacle.


Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 27/02/2009 )
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