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Conte biographique
avec Joann Sfar, Eric Elmosnino, Lucy Gordon, Laetitia Casta, Anna Mouglalis, Sara Forestier
Universal Pictures Vidéo 2010 /  19,99  € - 130.93 ffr.
Durée film 125 mn.
Classification : Tous publics

Sortie Cinéma, Pays : France, 2010
Sortie DVD : 1er Juin 2010

Version : 1 DVD-9, Zone 2
Format vidéo : PAL, Format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Aucun

Bonus :
- Making of
- Commentaire audio de Joann Sfar
- Scènes inédites

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De Gainsbourg ici, on n'apprendra rien. Film hommage bien plus que reportage, la fable musicale de Joann Sfar doit être vue comme un spectacle. Il faut se laisser porter...

De l'enfance juive pendant l'Occupation à Gainsbar et son petit Lulu, le trajet du chanteur compositeur est décliné en de multiples tableaux, autant de planches que le réalisateur venu du monde des bulles dessine ici avec la caméra. Un film biographique poétique, car le personnage était artiste, et le metteur en scène ici, aussi. L'idée d'accompagner l'acteur d'un double onirique, sorte de Doppelganger pour incarner les peurs et les névroses, les fantômes du passé, est une jolie trouvaille.

Pour le reste, une vie d'exception prise en cinémascope, avec beaucoup de moyens, un casting en or et, surtout, les chansons de Gainsbourg : La Javanaise, Elaeudanla Téitéia, Je T'Aime Moi Non Plus, Initials BB, Le Poinçonneur Des Lilas..., Baby Pop, Aux Armes Et Caetera, etc.

Laétitia Casta est B.B., surprenante et très convaincante. Anna Mouglalis campe une Juliette Greco plus convenue et sonnant un peu faux : Anne, trop Mouglalis, mange son personnage. Sara Forestier est France Gall, lolita déniaisée par un Gainsbourg d'emblée provocateur. Jane, c'est Lucy Gordon (décédée peu après le tournage) qui lui prête ses traits, remarquablement. Quant à Gainsbourg lui-même, c'est Eric Elmosnino qui l'incarne, dans un jeu parfait, bluffant, allant bien au-delà de la simple ressemblance physique.

Le film tombe néanmoins dans le piège de la galeries de portraits. Lissé, soigné, ce Gainsbourg malgré ses intentions, le flirt avec la fable, le court-circuit entre cinéma et BD, manque le coche du portrait psychologique. Cette peinture d'un génie torturé peine à nous faire ressentir et le génie et la torture. Sans doute était-ce impossible...


Bruno Portesi
( Mis en ligne le 11/06/2010 )
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