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| Blu-ray Disc |
Sauts de puce
avec Doug Liman, Hayden Christensen, Jamie Bell, Samuel L. Jackson, Rachel Bilson
Fox Pathé Europa 2008 / 29,99 € - 196.43 ffr.
Durée film 90 mn.
Classification : Tous publics |
Sortie Cinéma, Pays : États-Unis, 2007
Sortie BRD : 10 septembre 2008
Version : BRD 50, Zone B
Format vidéo : PAL, format 2.35, ACV / MPEG4
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais Dolby DTS-HD, Français, Russe Dolby Digital 5.1 DTS, Hongrois Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Anglais, Français, Russe, Hongrois, Polonais
Bonus :
- Commentaires audio du réalisateur
- Les différentes destinations du tournage (Fonction image par image)
- David à la recherche de ses origines : film animé
- Doug Liman : un réalisateur aux commandes
- Jumper : élaboration des effets spéciaux
- 6 scènes coupées
- Prévisualisation des prochaines scènes de jumps
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Jeune adolescent abandonné par sa mère et négligé par son père, David Rice (Hayden Christensen) découvre à loccasion dun accident (un plongeon sous la couche de glace dune rivière gelée) quil a le pouvoir de se télétransporter. Ayant fuit son père, il apprend la vraie vie à New-York, et fort de son pouvoir. Application numéro 1 : se retrouver ni vu ni connu dans les coffres des grandes banques new-yorkaises et mener un train de vie royal comme
rentier avec l«argent de poche» emprunté.
À présent adulte, David se la coule douce : il part draguer les minettes dans les pubs de Londres avant daller se faire quelques rouleaux hawaïens au petit matin, et revenir dans son luxueux appartement au cur de Manhattan. Tout ça en un clignement des paupières.
Mais la dolce vita de ce Jumper trouve un terme dans lirruption dautres individus au sein de sa propre existence, de fait assez solitaire, pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur dabord au bras de son amour denfance, la belle Millie (Rachel Bilson, à croquer comme une sucrerie de pub Gemey), quil retrouve dans sa ville natale avant de lemmener en week-end amoureux à Rome (et en avion !). Pour le pire car il doit affronter les Paladins, mystérieuse organisation vouée à lélimination des Jumpers. Car David nest pas un cas isolé ; il le comprend en rencontrant lun de ses congénères, Griffin (Jamie Bell), Jumper plus chevronné et déjà en guerre contre les Paladins. En tête de ces derniers, brute black aux cheveux dargent, Roland Cox (Samuel L. Jackson), mercenaire animé dune haine viscérale de ces êtres doués dun pouvoir que, daprès lui, seul Dieu devrait détenir
En adaptant la nouvelle de Steven Gould, Doug Liman (La Mémoire dans la peau, Mr & Mrs Smith) livra lan dernier un film pop-corn au rendu honnête. Si le scénario est très léger, réduit au pouvoir du jeune héros, la réalisation est en revanche pêchue et très soignée : décors réels (ce qui a dû changer un peu Hayden Christensen, habitué des plateaux à fonds verts de la nouvelle trilogie Star Wars !) et effets spéciaux bluffants, le spectateur en a pour son argent. Pour le reste, on est dans le registre SF/Pop allégée : les méchants sont très méchants sans quon ne sache trop pourquoi ; le rôle de la mère (un petit rôle pour Diane Lane) dans cette guerre entre Paladins et Jumpers est à peine évoqué ; quant à lorigine de ce pouvoir
Nichts.
Tout cela sétoffera sans doute dans les suites de ce quon peut déjà appeler un premier épisode. Doug Liman pense «trilogie» depuis le départ et tout ici concourt à envisager une suite (annoncée pour 2011) : la fin, en loccurrence est tellement ouverte quon nen dirait pas une ! Dans les bonus, les commentaires du réalisateur et les anecdotes à piocher dans le making-of font comprendre aussi les contraintes inhérentes à toutes entreprises cinématographiques de ce genre.
Bref, entre X-Men, la série Heroes ou encore Newport Beach pour la teinte ado acidulée (D. Liman a dailleurs réalisé quelques épisodes de cette série), Jumpers est un film de divertissement à prendre tel quel.
Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 26/09/2008 )
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