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Grandiose
avec Richard  Attenborough, Dirk  Bogarde, James Caan, Michael Caine , Sean Connery, Gene  Hackman, Anthony Hopkins, Robert Redford
Fox Pathé Europa 2008 /  19.99   € - 130.93 ffr.
Durée film 175 mn.
Classification : Tous publics

Sortie cinéma, Pays : 1977, USA
Titre original : A Bridge Too Far

Version : 1 BD-50/Zone B
Format vidéo : 16/9 natif
Format image : 2.35 (couleurs)
Format audio : Anglais (DTS-HD Master Audio 5.1) et Français, Italien (DTS- Digital Surround)
Sous-titres : Anglais, Français, Italien

Bonus : Aucun

L'auteur du compte rendu : Scénariste, cinéaste, Yannick Rolandeau est l’auteur de Le Cinéma de Woody Allen (Aléas) et collabore à la revue littéraire L'Atelier du roman (Flammarion-Boréal) où écrivent, entre autres, des personnalités comme Milan Kundera, Benoît Duteurtre et Arrabal.

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Il suffit de regarder le nom des acteurs pour mesurer l'ampleur du projet, adaptant le roman de Cornelius Ryan, également auteur du Jour le plus long (1963), d'où fut tirée la superproduction réalisée par Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki et Darryl F. Zanuck. Scénarisé par William Goldman, Un pont trop loin de Richard Attenborough (né en 1923), au budget de 26 millions de dollars, s'inscrit dans la plus pure tradition des films de guerre américains. Acteur, producteur et réalisateur, notamment de Gandhi (1982), Richard Attenborough réalise un film tout bonnement efficace bien qu’académique.

Le générique est donc impressionnant, avec, pour les acteurs : Dirk Bogarde, James Caan, Michael Caine, Sean Connery, Edward Fox, Elliott Gould, Gene Hackman, Anthony Hopkins, Hardy Krüger, Ryan O’Neal, Laurence Olivier, Robert Redford, Maximilian Schell, Liv Ullmann, Denholm Elliott... Et ce n’est pas tout. Bref, que du beau monde. Il s'agit évidemment d'attirer les spectateurs pour renflouer les sommes colossales investies dans cette grandiose reconstitution.

Explosions en tous genres, batailles impressionnantes, largages de parachutistes dans le ciel, des dizaines d’avions, de chars, de tanks, de jeeps, etc., la production a bien fait les choses. Que de bruit aussi, de coups de feu, de bombes qui ont dû rendre le tournage d'une complexité et d’une envergure à toute épreuve ! Autant dire un «second champ de bataille» et une véritable armée pour mettre en oeuvre pareil chantier. On se demande non seulement comment on a pu effectuer une telle reconstitution mais, du coup, comment de parails combats on pu réellement exister...

L’action du film se déroule en septembre 1944. «Les forces britanniques et américaines rassemblent leurs forces dans le cadre de l'opération "Market Garden" en Hollande. Les blindés britanniques partent sur la route tandis que les commandos essayent de rejoindre les Américains qui tiennent le pont de Nimègue. Les forces alliées ont la désagréable surprise de découvrir un pont détruit par les Allemands, empêchant le passage de leurs troupes. La tâche est donc rude : les blindés se font attaquer par les allemands et le pont est protégé par un bunker. Les Britanniques réfléchissent à une alternative en attendant les blindés. Pendant ce temps, une autre équipe britannique est encerclée dans le centre ville d'Arnhem et tente de s'enfuir. Les Allemands prévoient contre l'avis d'Hitler de faire sauter le pont plutôt que de le céder aux Alliés».

Le défaut principal du film est de privilégier l'action et les combats au détriment des hommes, du concret et de tout ce qui suppose un tel combat et une telle aventure. Richard Attenborough n'est pas Terrence Mallick (La Ligne rouge), ni Stanley Kubrick (Les Sentiers de la gloire). Il manque effectivement un plan humain qui donnerait une dimension plus profonde au film. Certes, il n’est pas réalisé à cette attention. Les stars sont plus là pour faire un tour de piste, une bonne prestation et non pour mettre en valeur leur indéniable talent. Le film a donc ses limites, inhérentes à ce genre de production grandiose et spectaculaire. Il y aurait quelques erreurs historiques, paraît-il, comme des chars allemands montrés à l'écran... qui dateraient des années soixante !


Yannick Rolandeau
( Mis en ligne le 28/11/2008 )
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