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L’Amérique est schizophrène
Steve  Darnall   Alex  Ross   Uncle Sam
La Mascara / Privilège - Semic Books 2001 /  1.16 € -  7.63 ffr. / 93 pages
ISBN : 2-914082-36-3
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Evadé d’un asile ? Ou d’un bal costumé ? Plus vraisemblablement clochard - mais depuis quand ? On ne sait rien de ce vieil homme qui emprunte ses traits et ses vêtements à la Marianne américaine - ce fameux Oncle Sam qui crie «I want you» quand l’armée recrute. Fou, ivre ou drogué, il traîne hagard dans les rues de New York, parle et pense, déverse sa haine à propos de son pays, devenu celui de tous les maux.

Massacre des Indiens, lynchages racistes, conflits divers, pouvoir de l’argent, vide de la politique : les Etats-Unis d’hier et d’aujourd’hui se regardent et scrutent leurs fautes à travers les yeux de ce vagabond pathétique. Le parcours de cet Oncle Sam est l’allégorie d’une Amérique schizophrène, hésitant entre liberté et injustice, honneur et honte, revival et déclin.

Hyperréaliste jusqu’à se confondre parfois avec des photographies, le graphisme d’Uncle Sam vient illustrer la thèse d’une Amérique qui part à vau-l’eau, à la botte du capitalisme et de la société de consommation, loin de ses idéaux premiers. Le choix de l’incarner à travers les errances d’un de ses citoyens est certes original, esquissant au passage une habile mise en abyme des convictions propres aux deux auteurs, eux-mêmes Américains. Malheureusement, le propos reste trop souvent convenu, et les scènes sont parfois à la limite du grotesque. La rencontre entre Sam et l’ours russe, ou le combat qu’il s’offre avec son double perverti, sont l’exemple d’une métaphore générale trop filée qui, du coup, perd de sa puissance. Encore une bonne idée gâchée par sa mise en œuvre ?


Thomas Bronnec
( Mis en ligne le 21/01/2002 )
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