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| Documentaires -> Sport |
L'histoire des championnats d'Europe UEFA
France Télévisions Distribution 2004 / 20 ffr.- 3.05 €
Classification : Tous publics |
Version : DVD9 / Zone 2
Format vidéo : format d'origine respecté 1.85
Format image : 16:9 compatible 4/3
Format audio : français
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Après le miracle (ou la tragédie selon les points de vue) grec de l'Euro portugais, on retrouvera avec plaisir l'histoire de cette compétition depuis la première édition en 1960 jusqu'à l'édition 2000. Nos cœurs écorchés de supporters français pourront arborer à nouveau le sourire triomphant des années 1984 et 2000 d'autant que l'on nous prédit actuellement un avenir sombre pour les Bleus. Du bleu très foncé voyez ! Remarquez qu'avec le statut de favori d'il y a un mois, on devrait réussir à faire une moyenne.
Mais revenons à nos moutons, sans feta s'il vous plaît. En 1984, le super-héros c’était Michel le Magnifique : lorsque Platini le divin meneur de jeu se transformait à loisir en Platoche le buteur irrésistible. De cet Euro-là, on se souviendra des 9 buts du numéro 10 français en 5 matchs, qui mena son équipe à la victoire, premier grand triomphe du football tricolore. On n'oubliera pas non plus la chevauchée fantastique de Tigana face au Portugal en demi-finale.
L'autre grand Everest français, c'est l'Euro 2000. Après la victoire de 1998, les Bleus ont toujours faim. Les dieux du football sont alors français : dès les quarts de finale, on assiste à 3 matchs qui auraient tout aussi bien pu se conclure par une défaite et qui atteignent leur sommet avec le but en or de Trezeguet contre l'Italie en finale. Une finale en forme de vengeance face ce pays dont les clubs, souvent dominés, finissaient toujours par gagner face aux clubs français. De l'émotion pure.
Il ne faudrait pas pour autant oublier les autres grands vainqueurs de l'épreuve, mais comment pourrait-il y en avoir de petits ? De L'Allemagne à l'Italie en passant par l'Espagne, l'URSS ou le Danemark. Sans oublier les Pays-Bas ! Ah la reprise de volée de Van Basten en 1988…
On soulignera aussi sans chauvinisme aucun, que les Français sont champions du monde toute catégorie pour ce qui est de la création d'événements sportifs : après les Jeux Olympiques modernes, le Tour de France (encore que là on s'en serait douté !), la Coupe du Monde de Football, Henri Delaunay a l'idée de créer le championnat d'Europe des Nations en 1960.
Les vrais amateurs seront également ravis d'apprendre que l'Italie s’est qualifiée pour la finale de 1968 grâce à un tirage au sort dans les vestiaires, qui la départagea de l'URSS après un match nul. Rares sont les joueurs qui laissent leur nom à une action, outre la papinade franco-française, on pense à la talonnade à la Madjer et surtout au penalty tiré à la Panenka : courage, sang froid et culot dans un moment crucial. Les témoignages des grands anciens (Beckenbauer, Zoff, Platini, Van Basten…) viennent mettre un peu de piment à cet agréable exercice de mémoire.
Mais si le plaisir est là, l'émotion fait défaut dans cette rétrospective. Le côté réchauffé n'est pas le seul coupable. L'exercice impossible du commentaire sportif a posteriori l'est encore plus : les commentaires sont froids et sans passion. Le sympathique Francis Maroto n'y est pas pour grand chose, l'événement sportif ne supporte que les commentaires "live". Il est très difficile de vibrer. Ceux qui auraient encore en mémoire le commentaire radio d'Eugène Saccomano du but en or de David Trezeguet en resteront forcément sur leur faim…
Judicaël Tracoulat
( Mis en ligne le 12/07/2004 )
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