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L'actualité du livre et du DVD Vendredi 22 octobre 2004
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Films  ->  Policiers / Thrillers  
In the cut
de Jane Campion
avec Meg Ryan, Jennifer Jason Leigh, Mark Ruffalo
Fox Pathé Europa 2004 /  25 ffr.- 3.82 €
Durée film 142 mn.
Classification : - 12 ans

Sortie Cinéma : décembre 2003, USA
Titre original : In the cut

Versions : DVD zone 2
Format vidéo : 16/9 compatible 4/3
Format image : 1.85
Format audio : Anglais, Français Dolby Digital 5.1
Sous-titres : français

Bonus :
bande annonce
version commentée
7 scènes coupées
making of
interviews de la réalisatrice et des acteurs


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Dans un New York paisible et populaire, Frannie mène sa vie célibataire de professeur de littérature, avec sa demi-sœur Pauline pour seule amie. Jusqu’au jour où, au sous-sol d’un bar glauque dans lequel elle interroge un de ses étudiants afro-américain pour son dictionnaire d’argot, elle surprend une scène de fellation. Le lendemain, la visite d’un policier lui apprend qu’une femme a été retrouvée égorgée sous ses fenêtres. Or cet inspecteur, Malloy, porte le même tatouage au poignet que l’inconnu entrevu la veille dans les toilettes avec la victime. Intriguée par cet homme qui pourrait bien être l’assassin, Frannie suit Malloy dans son enquête. Elle s’en rapproche même de très près, troublée par le désir que le flic, pourtant pas très séduisant, suscite en elle.

En s’essayant au genre du thriller, Jane Campion réalise en fin de compte un superbe portrait de femme, plus exactement du désir féminin, comme elle sait si bien les faire. On se souvient que la Néo-Zélandaise avait obtenu en 1993 la Palme d’or à Cannes pour La leçon de piano, avec Holly Hunter (Prix d’interprétation). Jane Campion est d’ailleurs la seule femme à ce jour à avoir reçu cette distinction. Sur un canevas qui peut rappeler un Seven, la réalisatrice entraîne ici son héroïne dans l’atmosphère des quartiers interlopes. Pour souligner la déliquescence des personnages, elle utilise une image au grain parfois épais et flou, avec des effets visuels magnifiques et étonnants. L’auteur s’intéresse moins au suspense de l’intrigue policière qu’aux sentiments de ses héros, empreints de désarroi et de désir. In the cut comporte aussi quelques belles trouvailles, notamment l’ambiance sonore avec les cliquetis des mobiles flottant dans l’appartement de Frannie, les flash-back imaginaires sur la rencontre des parents ou bien les citations poétiques glanées sur les parois du métro. Car à l’instar de la RATP à Paris, pour agrémenter les voyages souterrains, la régie new-yorkaise propose de la poésie à ses usagers !

Malgré son dénouement maladroit, In the cut constitue un thriller sensuel qui permettra à Meg Ryan, espérons-le, de se débarrasser de l’image qui lui colle à la peau depuis l’inénarrable Quand Harry rencontre Sally… En effet, loin des comédies romantiques auxquelles elle est souvent cantonnée, elle interprète avec finesse cette femme aux quarante ans passés, emportée par le tourbillon d’une sexualité retrouvée – le titre du film peut se traduire par « dans le vif » ou bien « dans la fente »... L’actrice est épaulée par Jennifer Jason Leigh (J.F. partagerait appartement), émouvante dans le rôle de la demie-sœur paumée au destin tragique. Quant à Mark Ruffalo, avec sa moustache et ses faux-airs de latin lover, il incarne un Malloy ambigu, entre sentimentalisme et détermination de flic confronté à un tueur récidiviste. Il sera de nouveau sur les écrans le 6 octobre prochain aux côtés de Jim Carrey, dans Eternal sunshine of the spotless mind. Non créditée au générique, on notera aussi la présence de Kevin Bacon, méconnaissable en amant éconduit et frappadingue.

Le DVD restitue fidèlement l’ambiance du film, par les musiques et les fonds d’écran qui agrémentent les menus : l’incontournable bande annonce, dix-sept chapitres aux noms judicieusement choisis, sept scènes coupées qui n’apportent pas grand-chose et un making of assez classique. Hormis une version commentée du film par Jane Campion et sa co-productrice Laurie Parker, l’intérêt principal de ces bonus consiste en une interview thématique croisée de la réalisatrice, de Mark Ruffalo, de Jennifer Jason Leigh et de Meg Ryan, laquelle a retrouvé pour le coup sa blondeur et son maquillage habituels…


Clément Deshayes
( Mis en ligne le 20/09/2004 )



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