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& fantastique
  

Jack Vandal
de Lee Bacon
Milan - Jeunesse 2013 /  10.50 €- 68.78  ffr. / 206 pages
ISBN : 978-2-7459-5893-8
FORMAT : 13,1 cm × 19,5 cm

On ne choisit pas ses parents

«Le jour où mes parents ont essayé d’inonder la planète, les professeurs nous ont fait sortir plus tôt du collège» : première phrase du livre ! Loin de se cacher, ces parents calamiteux, ''le duo Vandal'', donnent des conférences de presse pour se vanter de leurs exploits, fiers de leur statut de super-méchants, et impressionnent beaucoup Milton, le meilleur ami de Jack, le narrateur qui connaît par coeur leurs faits et gestes : lâcher une bande de zombies dans Washington, tenter la destruction de la Californie avec un laser...

Le narrateur, lui, est obligé de changer d’identité à chaque déménagement de ses parents, qui – en dehors de leurs activités coupables – sont des parents tout à fait normaux : «ma mère est professeur d’horticulture au lycée agricole et mon père inventeur indépendant». Mais à chaque fois leurs forfaits sont démontés par le capitaine Justice, super-héros avec son «costume moulant argenté et sa cape bleue». A dire vrai, le capitaine Justice fait un peu toc…

Au quotidien, Jack mène la vie d’un garçon normal, avec toutes les petites aventures courantes au collège : le copain sympa, celui qui ne l’est pas, la petite nouvelle, Sophie Martin, les profs, etc. Mais un jour, il ressent de curieuses facultés…

Un roman réjouissant écrit à fronts renversés : dans ce récit, les parents sont de vrais atroces (enfin, ils essaient !) et le narrateur, lui, est de l’étoffe des super-héros, sans l’avoir cherché. Que la vie devient compliquée lorsqu’on découvre qu’on est doté d’un super–pouvoir ! Et même qu’on n’est pas le seul au collège… et en plus Sophie, dont le pouvoir est la force surhumaine (combustion spontanée pour Jack), est… la fille du Capitaine Justice ! On ne choisit pas ses parents. Somme toute, on se rejoue les Capulet et les Montaigu, version Marvel, au XXIe siècle.

Et c’est profondément drôle, l’action rebondit à chaque page, on apprend à se méfier des apparences, le suspense est constamment maintenu et la seule déception est que le roman se termine. Heureusement une suite est annoncée !

Vers 11/12 ans.

Marie-Paule Caire
( Mis en ligne le 09/11/2013 )
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