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Tendrement noir
de Bryan Fuller
avec Ellen Muth, Mandy Patinkin, Jasmine Guy, Callum Blue
MGM 2007 /  7.63 € - 49.99 ffr.
Classification : Tous publics
15 épisodes

Sortie Cinéma, Pays : 2004, Etats-Unis
Sortie DVD : Avril 2007

Version : 4 DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 1.33
Format image : Couleurs, 4/3
Format audio : Anglais Dolby Digital 5.1, Espagnol, Français, Italien Dolby Digital 2.0,
Sous-titres : Anglais, Espagnol, Français, Italien


Bonus : DVD 4
- Scènes coupées
- Documentaire : "Dead Like Me... encore !"
- Documentaire sur les effets spéciaux
- Galerie de photos


On avait adoré les aventures de George dans la saison 1 et l’on savourera avec un plaisir pas du tout émoussé cette deuxième saison. Hélas, faute d’un succès d’audience aux Etats-Unis, la série s’en tiendra là. Audimat, quand tu nous tiens…

Dead Like Me reprend à son compte une réflexion sur la mort lancée au début des années 2000 par Six Feet Under mais ici de manière moins réaliste, à la fois plus légère, décalée et allégorique. La Faucheuse se promène d’ailleurs dans les différents plans du générique, en tous points excellent. Côté humour, rappelons le point de départ : George (Ellen Muth), jeune américaine de 18 ans, plutôt du genre lycéenne morne et sans projet, se retrouve projetée dan le monde des morts en même temps que dans l’âge adulte… par une lunette de toilettes tombée en météorite depuis l’espace. Plus précisément, depuis la station MIR fraîchement désintégrée ! Qui a dit que les voies du seigneur sont impénétrables ?...

Résultat, pas vraiment morte, plus vraiment vivante, George devient une «Entre deux», sorte de faucheuse en baskets, peuplant le monde des vivants mais sous une apparence différente de la sienne (sa famille ne peut donc pas la reconnaître quand elle la croise), et chargée, avec quelques comparses, d’accompagner tous ces mortels vers un monde soi-disant meilleur, en fonction d’un programme établi en plus haute instance.

Le Q.G. de notre bande de faucheurs est un «diner» typiquement américain : milk shakes et hamburgers accompagnent des discussions pas si légères entre George, qui peine à sa faire à sa nouvelle condition, et ses camarades : Rube, le chef de la bande, taciturne et protecteur ; Mason, la petite frappe à la maladresse légendaire ; Roxy, grande gueule black, et Daisy, juste blonde. Chaque épisode mêle ici encore très habilement l’humour, la tendresse et une psychologie fine, ensemble faisant de cette série fauchée elle aussi trop jeune, un produit à ne pas manquer.

Bruno Portesi
( Mis en ligne le 04/05/2007 )
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