Musique & Spectacles Théâtre |
Hugo mais too much de Raymond Rouleau avec Jacques Toja, François Beaulieu, Marco Béhar Editions Montparnasse 2013 / 2.29 € - 14.99 ffr. Durée film 115 mn. Classification : Tous publics Sortie Cinéma, Pays : France, 1975 Sortie DVD : Août 2013 Version : 1 DVD-9, Zone 2 Format vidéo : PAL, Format 1.33 Format image : Couleurs, 4/3 Format audio : Français 2.0 mono Sous-titres : Bonus : Aucun Hernani déclencha la fameuse bataille suite aux représentations de la pièce en 1830. Ce fut le lancement d'une intense polémique entre les classiques et les romantiques, les premiers adeptes d'une hiérarchisation stricte des genres et les seconds aspirant à une révolution dramatique. L'intrigue est celle de trois hommes qui aiment une seule et unique femme, Doña Sol (Geneviève Casile) : Don Ruy Gomez de Silva (Jean-François Rémi), le vieil oncle qui doit l’épouser, Hernani (François Beaulieu), le chef d’une troupe de bandits qui menacent le pouvoir royal, et Don Carlos (Nicolas Silberg), le roi des Castilles. Doña Sol et Hernani s’aiment d’un amour fou, ce qui entraîne une rivalité féroce entre les trois hommes d’autant que Hernani cache Jean d’Aragon, grand-maître d’Avis, qui vit en proscrit depuis des années dans les montagnes et veut rétablir l’honneur de son nom en vengeant son noble père, condamné par le père de Don Carlos à l’échafaud. La mise en scène de Robert Hossein joue hélas sur une dramatisation excessive : hurlements, cris, déchirements, pleurs parsèment cette pièce, certes romantique, mais qui aurait mérité une certaine retenue (d’autant que le texte n’est pas intégralement respecté, coupé ici et là ; on se demande pourquoi). A ce titre, François Beaulieu en fait beaucoup dans l’exagération au point qu’on a l’impression que l’acteur se regarde jouer avec un certain narcissisme et une emphase un peu agaçante à la longue. Peut-être est-ce dû au metteur en scène qui en a toujours fait des tonnes (voir ces récents spectacles). C’est dommage car si la pièce accentue jusqu’au pathos les sentiments et les émotions (notamment la fin : la pièce s'achève dans l’amour éternel avec la mort par poison), elle est ici trop surchargée pour qu’on y adhère un temps soit peu. Un Hugo trop romantique en quelque sorte. Yannick Rolandeau ( Mis en ligne le 13/09/2013 ) |
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