Films
Comédie Sylvia Scarlett
de George Cukor
avec Cary Grant, Katharine Hepburn, Edmund Gwenn
Montparnasse - RKO 2005 / 2.29 € - 14.99 € ffr.
Durée film 87 mn.
Classification : Tous publics
Sortie Cinéma : 1935, USA
Titre original : Sylvia Scarlett
Version : DVD 9 / Zone 2
Format vidéo : 1.33
Format image : 4/3, N&B
Format audio : Anglais, français, Mono
Sous-titres : français
Bonus : Présentation de Serge Bromberg
Ne faut-il conseiller Sylvia Scarlett qu’aux « taxinomes» du 7e art et aux inconditionnels de Cukor, Grant et/ou Hepburn ? Car la valeur historique et la nostalgie dont est immanquablement empreint ce vieux film des studios RKO, si elles emporteront ceux-là, ne convaincront que difficilement les autres.
Sylvia devient Sylvester (Katharine Hepburn), fuyant Marseille pour la «Perfide Albion» avec son escroc de père. Arsenic et Vieilles dentelles… Le roublard trafique la belle étoffe et n’est pas à un méfait près, embrigadant sa fille travestie, un peu malgré elle… Le duo devient trio sinon troupe sur le bateau vers l’Angleterre. Jimmy Monkley (Cary Grant), acteur bohème, saltimbanque lui aussi filou, se joint au couple en exil. Ensemble, ils jouent les larrons – au sens propre comme au figuré - et se mêlent finalement à une troupe de théâtre où, le travestissement de la jeune Sylvia aidant, les ambiguïtés amoureuse prennent formes…
Serge Bromberg peine lui-même à « vendre » un film qui, en son temps, fit scandale en même temps qu’un flop. A tel point que l’actrice, passée la première, exigea qu’il soit retiré, prête à le refaire gratuitement ! 70 ans plus tard, le constat reste le même, le parfum de scandale cependant fané… Cary Grant, jeune et pimpant, Katharine Hepburn, simplement égale à elle-même, le couple qu’il forme alors de fraîche date, retiennent bien sûr l’attention mais tout cela est alourdi par le maelström vaudevillesque d’un scénario confus, mêlant la bluette entre les deux personnages, le drame et la farce. On s’y perd… «Film culte pour cinéphiles avertis», nous dit S. Bromberg. Certes !
Bruno Portesi
( Mis en ligne le 21/03/2005 )
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