L'actualité du livre
Filmset Fantastique / Science-Fiction  


Norton is back !!!
de Neil Burger
avec Edward Norton, Paul Giamatti, Jessica Biel
Metropolitan Filmexport 2007 /  3.05 € - 19.99 ffr.
Durée film 110 mn.
Classification : Tous publics
Sortie Cinéma, Pays : Etats-Unis 2006
Sortie DVD : 18 septembre 2007
Titre original : The Illusionnist

Version : DVD 9, Zone 2
Format vidéo : PAL, format 2.35
Format image : Couleurs, 16/9 compatible 4/3
Format audio : Anglais, Français, Dolby Digital 5.1
Sous-titres : Français


Bonus :
- Commentaire audio du réalisateur Neil Burger
- Making of avec la participation de Jessica Biel (8 mn)
- Entretien avec Edward Norton au Festival de Deauville (8 mn)
- Documentaire : "Robert-Houdin, le père de la magie moderne" (26 mn)
- Scènes coupées (8 mn)


Edward Norton se faisait trop rare au cinéma ces derniers temps pour que l'on boude L'Illusionniste. Certes, l'adaptation de la nouvelle de Steven Millhauser aurait mérité une écriture plus affinée et une intrigue plus prenante. Mais le jeu de Norton, et sa relation tendue avec Paul Giamatti, ici dans les habits d'un inspecteur revêche, suffisent largement pour passer un bon moment.

L'histoire : à Vienne au début du XXe siècle, un prestidigitateur du nom de Eisenheim attire tous les regards ; ses spectacles sont proprement bluffants. Au point d'agacer le Prince en titre, Leopold, qui plus est jaloux d'Eisenheim. Ce dernier retrouve en effet son amour d'autrefois, la belle Sophie von Teschen (Jessica Biel), par ailleurs fiancée au Prince. L’inspecteur Uhl (Paul Giamatti) est dépêché par ce dernier pour mettre un terme à la popularité du magicien en tentant de dévoiler ses supercheries. Mais y a-t-il vraiment des trucs dans le doigté de l'illusionniste ? Le détective et le magicien jouent au chat et à la souris cependant qu'Eisenheim se risque à des tours de plus en plus audacieux, au risque, aussi, d'entraîner son assistante Sophie...

Une histoire d'amour sur fond d'intrigue policière et fantastique, le tout dans la Vienne de la Belle Epoque, cité radieuse et inquiétante aussi, entre modernité et permanence de certains archaïsmes. Les ambiances sont parfaitement rendues par la mise en scène de Neil Burger, une photographie jouant sur le clair/obscur dans des tonalités dorées ou glauques. Mais si Norton joue à la perfection, mêlant la passion de l'amoureux et les zones d'ombre du manipulateur mégalomane, le reste retient quelque peu le film qui traîne trop souvent en longueur. On aurait aimé être plus pris dans la tension fantastique qu'on ne l'est au final. Dommage.

Norton excepté, on préférera donc, dans le même genre, et sorti en même temps, Le Prestige. Côté bonus, les commentaires du réalisateur retiennent l'attention, de même qu'un très bienvenu documentaire sur Robert-Houdin, maître absolu de la prestidigitation.

Mathieu Gazzola
( Mis en ligne le 28/09/2007 )
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